Archives
Mon visa, ma bataille !
Partir en voyage à l’autre bout du monde, c’est bien beau, mais ça demande un minimum de démarches administratives, histoire de ne pas se retrouver avec la police de l’immigration collée aux basques.
Pour se déplacer en Europe, pas de problème ! En revanche, un peu plus à l’est, c’est une autre paire de manches.
Premier round, l’ambassade de Russie
Pour obtenir un visa russe, il faut remplir une fiche de renseignements, fournir une attestation d’assurance, une photo… Du grand classique donc. Tout se corse lorsqu’on découvre qu’une invitation touristique, un voucher, est également nécessaire. Ce sont les agences de voyage qui s’en chargent dans la plupart des cas, mais ce que Rémi a prévu est plutôt l’antithèse du voyage organisé ! Nous passons donc par un site spécialisé qui nous vend la fameuse invitation avec un programme détaillé mais complètement fictif des activités de Rémi dans le pays. Nous apprenons donc avec joie qu’il visitera le musée archéologique de la Volga, le musée des véhicules à moteurs de Koursk ou encore qu’il testera les bains russes…
Ne reste plus qu’à me rendre à l’Ambassade de Russie avec tous ces documents sous le bras. Je redoutais des heures d’attente, mais finalement ça va très vite. En dix minutes je suis devant le guichet. Petite frayeur au moment où l’employé me demande avec un accent à couper au couteau « mais votrrrre ami, il arrrrrive comment en Rrrrussie ? ». Mais apparemment la moto n’est pas un problème, ouf ! Cinq jours plus tard, le visa est prêt. Et d’un !
Deuxième round, l’ambassade de Mongolie
Après de longues hésitations quant au type de visa à demander, on finit par se décider pour un visa touristique d’un mois, à prolonger d’un mois supplémentaire une fois sur place. Si l’ambassade de Russie était bien gardée, avec un portique et un vigile pas commode à l’entrée, celle de Mongolie est l’exact opposé : une pièce au fond d’une cour, avec un simplet guichet et une maquette de yourte dans un coin. Et surtout, personne au guichet. Après un quart d’heure d’attente, l’employé finit par revenir et là, tout va très vite. Je lui tends les documents et en moins d’une minute chrono, c’est bouclé. Même scénario une semaine plus tard, au moment de récupérer le passeport. En trente secondes, c’est bon. Et de deux !
Petite pause casse-tête chinois
Les deux visas en poche, on pourrait croire que tout est réglé. Sauf que ça serait trop facile… Un « léger » détail nous pose problème : on avait choisi la date d’entrée en Russie en tablant sur un départ de Paris autour du 12 septembre. Résultat, le visa russe expire beaucoup trop tôt et Rémi risque de se retrouver hors la loi en plein milieu de la steppe. Comme je n’ai pas du tout envie d’aller le chercher dans une prison russe ou de vous annoncer sa reconduite à la frontière, on se creuse la tête pour trouver un itinéraire bis. Bingo ! Au lieu de traverser toute la Russie, Rémi fera un détour par le Kazakhstan.
Troisième round, l’ambassade du Kazakhstan
Et forcément, qui dit nouveau pays dit nouveau visa. L’ambassade m’indique qu’on peut l’obtenir en trois jours. Parfait, il n’y aura même pas à repousser le départ. Oui mais une fois la demande déposée, j’apprends que le délai est en réalité de sept jours. Damn ! A cette date Rémi sera déjà parti. C’est finalement Silphi qui nous a soufflé la solution : faire livrer le passeport en express à Cracovie, un des seuls arrêts planifiés du trajet. Sauvés !
Le combat continue…
Une fois le passeport récupéré et expédié, j’en aurai fini avec les joies de l’administration. On ne peut pas en dire autant de Rémi puisqu’il devra obtenir un visa russe de transit une fois arrivé au Kazakhstan, pour pouvoir parcourir sa dernière étape avant l’entrée en Mongolie. Une mission pas impossible mais qui lui demandera sans doute de déployer des trésors de patience et de zenitude.
Clémence, mon assistante
Clémence, c’est mon assistante, ma deuxième tête, ma logisticienne.
C’est elle qui m’a aidé à préparer ce voyage, qui s’occupe d’une grosse partie de l’administratif et de la logistique. Elle m’aide dans l’organisation, me rappelle ce que mon cerveau de poisson oublie au bout de 7 minutes. Clémence c’est aussi celle qui va s’occuper de mes contrats photo pendant mon reportage, ainsi que la communication avec nos partenaires.
Mais c’est aussi (et surtout) celle qui a le listing des personnes à contacter en cas de problème, qui managera la puce GPS et qui pourra recevoir mes messages d’alerte en cas de soucis.
Clémence va du coup aussi écrire sur ce blog, sous son pseudo : Klaims !
Clémence, merci… de me supporter !
Résumé Twitter de la semaine 2011-09-19
- Nouveau post : Cultivez-moi ! http://t.co/KIZWKAA #
- [ANNONCE] Je sous loue mon studio ASAP jusqu’à janv 2012, 19e, 30m2, chouette sdb, meublé, balcon, baie vitrée sud, fibre optique, 700 CC #
- Si je ne sais pas quoi faire à mon retour de Mongolie, je peux toujours me reconvertir en livreur de pizza o/ http://t.co/jIyuVLa #
- Nouveau post : Emilia, ma Snake-Sitter http://t.co/V4S17rc #
- Nouveau post : I got it ! http://t.co/SICsQgl #
- Presque paré pour le départ ! @Profotofrance est bien installé avec nous sur la moto :) http://t.co/cigZLnE #
- On prépare le chargement de Barbara ^^ http://t.co/le7gdkWe #
- Nouveau post : Partenaires : Profoto s’installe sur la moto http://t.co/sCb33w9n #
- De très bonnes nouvelles, quelques complications, et le stress qui monte doucement… #
- Test twitter ! #
- DES NOUVELLES : test d’article http://t.co/1nF1yvdj #
- Le nécessaire de survie vient d’être acheté ! Cc @Thib_ C’toi la baltringue ;) http://t.co/95jU6ESw #
- Après avoir promené Barbara aux quatre coins de Paris, il est temps de lui refaire une beauté ! #
- Il est 18h49, je viens d’arriver chez moi. J’ai rendez-vous dans 11min pour mon propre pot de départ. Humm… #
- Arriverais-je, au moins un jour dans ma vie, à être à l’heure ? #
- Je cherche à emprunter ou acheter un bon grand angle pour mon NEX-5. Quelqu’un aurait un Super ou Ultra Wide Heliar de dispo ? RT #urgent #
- Tout se rapproche, la pression monte, ma tête ressemble à ça http://t.co/bCaJO10H à 2 jours du départ #
Humeur du soir
Filmé avec une caméra GoPro. Musique « Voodoo People » de Prodigy.
Certaines séquences de cette vidéo ont été accélérées. N’appelez pas les gendarmes, ceci n’est pas ma vitesse réelle. Barbara ne dépasse que rarement les 320 km/h.
J-3(+2) Contrecoup
Il est 4h35 du matin, je viens de rentrer chez moi et la vérité, je suis triste. Le contrecoup surement.
Non non, je ne suis pas triste de partir, au contraire. Je suis triste de quitter mes amis pendant une si longue période ; je suis triste de n’avoir pas vraiment réussis ce soir à leur montrer à quel point je tenais à eux.
Eux par contre, ils m’ont montrés à quel point ils tenaient à moi et ce n’est que maintenant – seul – que j’en pleure.
Je parts avec un petit livret de photos souvenirs, des petits mots rigolos partout sur ma moto et des bisous pleins la tête. Il manquait encore quelques personnes que j’aurais vraiment aimé avoir à mes côtés ce soir, mais tous ceux qui ont pu venir m’ont fait extrêmement plaisir. C’était chouette, comme la copine du hibou.
Merci. Vraiment.
Partenaires : Profoto s’installe sur la moto
Quand les équipes Profoto aiment un projet, ils ne le font pas les choses à moitié.
Le leader mondial de l’éclairage photo a décidé de nous équiper entièrement !
Résultat, j’emporte sur la moto tout un studio photo :
- un générateur AcuteB2 (avec batteries supplémentaires)
- une torshe AcuteB Head de 600 Ws
- une boite à lumière et sa grille nid d’abeille (et son trépied alu)
- système Air Sync de contrôle à distance
Merci à toute l’équipe de Profoto France, et plus particulièrement à Pia et Alexandre !
I got it !
Un soulagement et un petit pincement au coeur… mais mon petit doigt me dit que les problèmes de visa ne sont pas finis…
Notamment pour le visa Russe. Quelqu’un sait comment je peux faire si je suis obligé de rester plus longtemps que le visa ? Vous connaissez des gens dans les administrations russes ?
Emilia, ma Snake-Sitter
Je voulais tenir une rubrique « Ils m’ont aidé » pour présenter tous ceux qui m’ont permis par un moyen ou un autre, de mener à bien ce projet. Je ne sais pas si je pourrais présenter tous le monde, en tout cas voici la première :
Emilia est une amie qui m’est très chère, ma modèle favorite depuis bien longtemps et surtout MA SNAKE-SITTER !
C’est elle qui garde Mademoiselle, ma pythonne australienne (une morelia spilota cheynei, pour ceux qui veulent faire classe en société), pendant que je pars en voyage. Elle en prend soins, la bichonne et lui donne même à manger quelques petites souris… après avoir infructueusement tenté de la convertir aux steaks de soja.
Emilia, merci beaucoup, et surtout merci pour elle.
Cultivez-moi !
Lors de mon premier départ pour le Népal, je vous avais demandé de m’envoyer vos musiques préférées, afin de vous écouter où que je sois.
Pour ce nouveau périple, je vais passer encore plus de temps tout seul (avec Barbara tout de même) et j’ai déjà prévu mon petit iPod rempli de jolies choses. Par contre – illettré comme je suis – c’est en matière de littérature que je vais demander votre aide… que dis-je, votre participation !
J’aimerais emporter avec moi quelques livres, mais je ne sais que choisir ! D’autant que j’aimerais emmener avec moi deux ou trois BONS livres.
Du coup, j’organise un vote : J’aimerais que chacun d’entre vous, me cite ses trois meilleures lectures, les MUST TO BE READ de votre bibliothèque !
Contraintes : il faut que je puisse les trouver en format poche, qu’ils pèsent moins de 786 grammes (tous tomes confondus) et qu’ils soient assez digestes pour le néophyte de la lecture que je suis.
A vos commentaires !