Remi Chapeaublanc | Photographer

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Barbara, la Sibéria-Twin

Le jeu de mot n’est pas de moi, mais il m’a fait rire. Il est vrai que « Africa-Twin » pour le nom d’un moto, laisse plutôt rêver aux paysages du Paris-Dakar, tel qu’elle a été conçue ; plutôt qu’aux paysages de glace je lui fais vivre actuellement.

Une petite opération de chirurgie esthétique s’imposait : voici Barbara, la Sibéria-Twin.

Barbara la Siberia-Twin

Profitant de mon arrêt forcé à Astana, j’ai réussi à lui installer ses nouveaux pneus (des MITAS E09 Dakar, pour ceux que ça intéresse) particulièrement adaptés pour le off-road sur longue distance. Je lui avais installé juste après mon premier matin de glace, les manchons que mon père a glissé dans l’une de mes caisses. Ces manchons ont véritablement sauvé mes mains, c’est maintenant (avec les -12°C quotidiens) le seul endroit où j’arrive à garder une température descente. Et miracle des rencontres, j’ai réussi à faire clouter mes pneus le jour d’avant mon départ d’Astana !

PS : A l’heure où j’écris ces lignes, 1/3 des clous (rentrés par pression dans la gomme des crampons) ce sont déjà fait la malle. Ça aura été une belle tentative, mais à la vitesse où je les perds je pense que je n’en aurais plus aucun pour le passage « délicat » des montagnes de l’Altaï.

Danseurs et salle de ballet

La salle de ballet, c’était cette salle typique de cours de danse : miroirs tout du long, barres d’appuis et parquet recouvert d’une sorte de lino noir.

C’est ici que Toni y formait les danseurs, tant le corps de ballet que les solistes. Moi je restais assis dans un coin, discret, à écouter la musique et regarder ces corps magnifiques se mouvoir comme jamais je ne pourrais le faire. J’étais admiration.

Danseurs et salle de ballet

Danseurs et salle de ballet

Danseurs et salle de ballet

Danseurs et salle de ballet

Danseurs et salle de ballet

Danseurs et salle de ballet

Les deux premières photos n’ont pas été faites dans la salle de ballet, mais sur la scène pendant une répétition d’orchestre et dans les escaliers du hall d’entrée. Elles font partie des photos que j’ai réalisés pour le catalogue officiel du ballet. Etant donné que j’étais là et qu’ils avaient besoin de photo, pourquoi ne pas allier l’utile à l’agréable ?

Costumes et couturières

Mercredi c’est « pêle-mêle »… sauf que cette semaine (enfin la semaine dernière, vu que j’ai pris du retard) je n’ai pas roulé. Je préfère donc vous présenter deux salles qui m’ont particulièrement touchées à l’Opéra d’Astana.

La première étant la salle des costumes, où plutôt le royaume des couturières ! J’y étais comme un enfant dans une usine de jouet : émerveillé par toutes ces couleurs, ces matières et ces petites mains fripées qui y travaillaient avec le sourire.

Costumes et couturières

Costumes et couturières

Costumes et couturières

Costumes et couturières

Costumes et couturières

Costumes et couturières

Je crois que j’avais une touche avec certaines de ces vieilles femmes Kazakhs, il faut dire que Toni et moi étions un peu les seuls à s’intéresser à leur travail. Je m’y sentais bien et ce n’était pas sans me rappeler de bons souvenirs.

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