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Ruben Brulat, my friend
Ruben, c’est ce type qui part en même temps que toi l’année d’avant, pour partir à pied jusqu’en Indes… et qui finalement fini par réaliser un tour du continent eurasiatique sans presque sans rendre compte.
Ruben, c’est ce photographe que tu admires secrètement, et pour qui tu as un profond respect tant pour son travail que pour sa philosophie.
Ruben, c’est cet ami que tu retrouves un an après, au fin fond de la Mongolie presque par hasard, et avec qui rien n’a changé.
Mission in progress…
Comme quoi… je ne vous raconte pas que des bêtises ! On recherche bien mes petits kazakhs… tout comme les animaux !
Alors ça y est ? Vous le remettez le petit de la photo précédente ? :D
J’ai retrouvé mon amoureuse
Vous vous souvenez de la petite Hundiz, celle qui m’avait dragué toute la semaine ?
Et bien figurez vous que cette friponne était à deux doigts de prendre ma moto, pour partir avec son nouvel amant… que vous reconnaîtrez peut-être ?
Allez… un petit effort !
The last . . . post
Au départ de notre périple je ne voulais pas la prénommer, c’était mon véhicule une BMW – T100RT de 1990.
Au fil des km le lien s’est tissé et en Russie j’ai refusé de la troquer contre un billet d’avion retour.
Elle nous a ramené et aujourd’hui c’est . . . Ma BM 1000 modèle Bitza UFA ( prononcer oufa )
Russia, Altai Krai, Barnaul
Barnaul – ou plutôt Барнаул comme on dit ici – c’est pour moi à la fois un dur souvenir, mais aussi la dernière grosse étape avant la frontière de Tashanta. Rendez-vous de tous les baroudeurs qui partent ou reviennent de Mongolie, mais particulièrement pour les motards qui réparent et changent leurs pneus avant le grand saut.
Nous avions prévu de nous y arrêter pour réparer justement la grand-mère Aline, mais aussi pour tenter d’y retrouver mon ancienne moto Barbara que j’avais vendu à un certain Viktor.
La bonne nouvelle, c’est que lorsque nous avons demandé à des motards vers quel garage se tourner pour réparer la moto, ils nous ont tous conseillé ce même Viktor ! L’autre bonne nouvelle, c’est que nous avons facilement retrouvé son garage… au fond d’un immense hangar, lui-même au fin fond d’une zone industrielle peu accueillante. La mauvaise nouvelle c’est que le Viktor en question était parti pendant plus d’une semaine dans les montagnes de l’Altaï, et que nous n’avons pas pu retrouver la belle Barbara, même avec l’aide du mécano le remplaçant pendant son absence.
Nous avons donc passé la journée au garage, avec un mécano, quelques habitués et un soudeur. Journée intense pleine de poussière, d’étincelles, de bruits divers et variés, et surtout de sueur dégoulinante. N’empêche qu’elle en avait bien besoin cette Mamie Aline.
Au programme : re-soudure du porte-bagage qui cède pour la deuxième fois, vidange moteur et changement du filtre à huile, changement du pneu arrière, re-réglage des soupapes et des carburateurs, réparation (à la russe) de la suspension avant avec changement de l’huile de fourche.
Nous voici paré pour quitter l’asphalte et atterrir sur les pistes – aussi redoutées que convoitées – de Mongolie.
Passage de frontière prévu pour mercredi matin, heure locale.