Archives
Premières plongées et photo sous-marine
Je n’avais jamais plongé de ma vie, du moins avec une bouteille et un détendeur dans la bouche. Mais passer en Thaïlande sans mettre la tête sous l’eau aurait été un sacrilège, en effet c’est l’endroit le moins cher au monde pour passer ses niveaux de plongée.
Je ne le nierais pas, l’île de Koh Tao mérite bien sa réputation de petite usine à plongeurs… on ne croise personne là-bas qui n’y soit pas pour ce sport. Cependant, avec de bonnes écoles, du matériel en excellent état et des tarifs inégalés, les arguments sont bien présents. Mon objectif en allant là-bas était d’atteindre un niveau suffisant pour m’essayer à la photo sous-marine en toute sécurité.
4 jours plus tard, 9 plongées encadrées et 450 € en moins : me voici diplômé du PADI Advanced Open Water ! Objectif atteint, avec une expérience et une autonomie somme toute assez relative. Pas si évident de se stabiliser sous l’eau, ou encore de se concentrer à la fois sur la sécurité et la photo. Mais je crois bien que j’ai mordu à l’hameçon, avec l’envie d’en refaire encore et encore.
Les photos de mes deux premières plongées photo sont très modestes et assez classique, mais ça m’a fait naitre beaucoup de nouvelles idées. Il y aurait-il dans mes lecteurs, des volontaires qui n’auraient pas peur de mettre la tête sous l’eau pour réaliser quelques portraits tests ? Aucune date pour le moment, mais certainement à Paris et avant 2016… Faites le moi savoir, que je puisse vous recontacter dès que j’aurais une date !
Les Kouangxi Waterfalls et la couleuvre d’eau
Après une expédition de 4 jours dans la jungle pour ma série photo, nous nous sommes accordés une petite après-midi détente dans un endroit paradisiaque : les Kouangxi waterfalls de Luang Prabang.
Non non, ceci n’est pas le décor du dernier parc aquatique à la mode. Ce sont de mignonnes petites cascades naturelles, déversant de bassin en bassin une eau opaque d’un bleu turquoise, presque soyeux. Certains bassins sont heureusement interdit à la baignade, ce qui permet de préserver la faune et la flore de ce petit coin de paradis.
Se baigner et se détendre, c’est bien. Mais qu’est-ce qui aurait pu me faire encore plus plaisir que de tomber nez à nez avec une couleuvre d’eau ? Elle se reposait là, tranquillement sur son petit bambou, au dessus d’une cascade. A la vue de son ventre, elle venait de manger, un beau poisson très certainement. Excité comme un gamin, je n’ai pas pu m’empêcher d’emprunter l’A7II et le 28-135 que Jules utilisait pour son film, pour aller lui tirer le portrait, et ce malgré les pierres glissantes que j’ai traversé tel un équilibriste, l’appareil photo tenu à bout de bras au dessus de l’eau.