Je suis un junkie
C’est ce manque, acide et puissant, qui te montre à quel point tu en as besoin,
à quel point tu l’aimes – de tout ton corps – cette putain de drogue.
Alors à quoi bon, si tu l’aimes… Tu y re-goûtes, tu la trouves encore meilleure,
délicieuse et si douce. Et surtout elle t’apaise ; te fait complètement planer.
Mais c’est lorsque tu retombes dedans, lorsque tu en prends encore et encore,
que tu t’enivres de cette odeur… que les hauts le cœur apparaissent.
Au début c’est supportable, et tellement bon parfois. Mais ils reviennent,
de plus en plus souvent, tel une migraine qui vous dévore le cerveau.
Les migraines se calment, puis reviennent, de façon incessante. Jusqu’au jour,
où il en est trop ; on pense crever. Là il faut vraiment arrêter, cette fois-ci pour de bon.
Comme les autres fois.
Au début c’est supportable. Et tellement bon parfois…
Mais c’est ce manque, acide et puissant, qui te rappelle que tu n’es qu’un pauvre junkie.
3 commentaires
Faut dormir la nuit, Remi Chapeaublanc. Ca pose une barriere contre le reste du monde. :)
Ca ressemble beaucoup à du S. Burroughs dans « Junky »… Mais j’adhère!
Qu’est ce j’aimerais retrouver ça des fois ! Retrouver cette sensation de planer et d’ivresse…
J’ai l’impression que ça ne m’arrivera plus jamais.
Et si ça arrive, je parie que je n’en aurai sûrement pas à volonté.
Réguler sa conso, c possible non ?