Avatar, Népal
Matos : La tente
Contrairement au reste de mon matériel, c’est un des éléments que j’ai choisi le plus rapidement.
Je savais parfaitement ce que je voulais, j’ai trouvé le produit (presque) parfait : la Falcon X1.
En fait, ça peut paraitre con, mais j’espère ne pas avoir besoin de m’en servir. Le but de ce voyage est de s’intégrer à la population et donc essayer tant que possible de dormir chez l’habitant. Mais pas folle la guêpe, je sais qu’il y a des risques pour que certaines nuits je me retrouve sans rien !
Il me fallait donc une tente d’appoint, qui sait se faire discrète tant par la taille que par le poids, quitte à rogner sur la solidité et le confort.
Et j’ai trouvé la Falcon X1 produite par Coleman. Elle est ultra compacte et ne pèse que 900g – par contre tu n’as pas intérêt à être claustrophobe… (mon tapis de sol ne rentre même pas dedans, tant pis pour lui)
Le Saviez-vous : Drapeau Népalais
C’est le seul au monde à n’être ni carré ni rectangulaire.
Pour les hindous, le triangle représente le Dharma (loi morale, vertu religieuse et devoirs sacrés).
La lune et le soleil perpétuent le souvenir des mythiques dynasties « lunaires et solaires » qui auraient régi le Népal à ses origines.
Le tout bordé de bleu, symbole de la paix.
Source : Guide du routard
Matos : Le sac de couchage
Deuxième épisode de cette série « matos » avec aujourd’hui, le choix du SAC DE COUCHAGE !
La problématique de ce voyage, c’est qu’on est en plein hiver !
A Katmandou, pas de soucis, par exemple les températures d’aujourd’hui sont allés de +6 à +20°C, donc rien de bien inquiétant. Mais au camp de base de l’Everest (facilement accessible par des chemins de trecks) il faisait de -10 à -28°C !
Alors qu’au final, ils ne sont qu’à une centaine de kilomètre à vol d’oiseau et quasiment sur la même latitude.
Vous l’aurez compris, les températures varient TRÈS vite d’un point à un autre et généralement en fonction de l’altitude à laquelle on se trouve.
Mes critères étaient donc : un sac de couchage très polyvalent, si possible léger et ayant au moins un indice de survie à -20°C.
Au vu d’un rapide comparatif, j’ai tout de suite penché pour le modèle Tundra en synthétique, qui me paraissait être d’un bien meilleur rapport qualité/prix que tous les autres sacs en duvets.
Mais lorsque j’arrive au magasin, il n’y avait plus ma taille. T_T
Si on fait une commande, le vendeur n’est pas sûr que je le reçoive avant mon départ. Dilemme, acheter un autre modèle ou attendre et prendre un risque ?
Au final, je me laisse guider par les conseils du vendeur, lorsque soudain il me pose une question :
– Mais vous avez beaucoup de place dans votre sac à dos ?
– Heu… oui un peu… enfin non, pas beaucoup, pourquoi ?
– Voici un sac synthétique compressé et… attendez, voilà un sac en duvet compressé.
– O_ô
J’avais comme qui dirait oublié un paramètre.
Le Swing 900 fait 11 litres compressé alors que le Tundra en fait 32 !
Ni une ni deux, j’ai acheté le Swing 900, l’autre ne serait même pas rentré dans mon sac. =/
Et j’ai complété le tout avec un sac à viande en polaire, qui fait gagner entre 5 et 10°, à rajouter pour les conditions difficiles.
Matos : Le trepied
Ne nous en cachons pas, tous ceux qui me connaissent savent que je porte une attention toute particulière au choix de mon matériel.
Pour la préparation de ce voyage, je crois que j’ai atteint des sommets… à en exaspérer ma famille !
Ceci dit ils n’ont pas tort, avec un peu de recul je crois que je me fais peur tout seul (je regardais encore, quelques heures avant le soir de Noël, des comparatifs de trépied… >_< ).
Il ne me reste plus qu’à assumer maintenant. Mais si je prends tant d’attention à cette tâche, c’est surtout pour pouvoir oublier mon matériel une fois sur place (non, vous avez mal compris, je n’ai pas l’intention de laisse mon matos au Népal…) et qu’il ne devienne pas handicapant ou inadapté.
J’ai donc décidé de publier une nouvelle catégorie, expliquant point par point, pourquoi j’avais choisi tel ou tel pièce. Partager cette « geekerie » pourra peut-être servir à d’autres.
Aujourd’hui, c’est TREPIED ! (c’est l’ami Ruben qui m’a convaincu d’en prendre finalement un)
Avant de choisir un modèle, c’est le choix de la marque qui a été déterminant. N’ayant pas d’aprioris, je suis allé sur les sites de toutes les marques de trépied que je connaissais (Manfrotto, Gitzo, Benro, etc.) et il c’est avéré assez clair que Gitzo offrait les meilleurs rapports légèreté/poids-supporté.
(le prix va avec, on en convient T_T )
Ensuite, mes critères étaient : supporte au moins 8kg, ne pèse pas plus d’1,5kg tout compris, prend un minimum de place rangé, finitions impeccables, rotule facilement manipulable.
Au début, je lorgnais méchamment sur la gamme « Traveler » et notamment le modèle GT1541T aux performances hallucinantes (8kg supportés pour 0,97kg !!!). Mais la finesse des jambes me fessait peur, et 8kg supporté c’est un poil risqué pour le Hasselblad équipé du 40mm (surtout lors d’une pause longue, avec une nuit très venteuse comme on connait en montagne).
Je me suis donc porté sur la gamme au-dessus, un peu plus lourde mais bien plus costaud : le GT2541 (12kg supportés pour 1,36kg). Finalement, avec une soliditée et une assise comme ça, je pourrais sans problème m’en servir en studio.
Et puis pour la rotule, mare des formes classiques que je ne trouve pas pratique. Génial, Gitzo offre aussi des rotules de bonne facture et plus « simples ». Je me suis donc orienté vers la GH1781QR (dont je trouve en plus le design détonnant). Le modèle au-dessus aurait été plus sécurisant, mais elle double son poids. =/
Les petits matheux que vous êtes, ont tout de suite remarqués que j’avais dépassé mon critère de poids avec mes 1,71 kg… bien vu… Et merde…
Je vais retirer la colonne centrale du coup, pas besoin, comme ça je vais gagner au moins 100 grammes !
Happiness only real when shared
Happiness only real when shared
Christopher Johnson McCandless 1968-1992
Et vous ça va ?
Le Saviez-vous : Yéti’s powa !
Le Yéti est considéré par les autorités népalaises comme un bien national : depuis 1960, une loi interdit de le tuer.
Une socitét britatnique propose même une assurance anti-yéti ! En cas d’attaque, la victime recevrait une indemnité de 1,5 million d’euros…
Texte tiré du guide du routard, les dessins sont de mon amie Galou.
Ça y est, je commence à compter dans ma tête
Une étape vient d’être franchie.
Je me suis aperçu que j’avais fait pour la première fois (dans le billet précédent), un décompte du nombre de jours qui restent avant le départ.
Petit Papa Noël tu es si cruel…
Avec Sunrise, Himalayan Frontiers a été le pionnier du « parahawking », une discipline qui se sert d’aigles des steppes et de milans noirs spécialement entraînés pour guider les parapentistes vers les meilleurs courants ascendants.
Le Népal a la réputation d’être l’un des meilleurs endroits au monde pour le rafting et le kayak, ayant des rivières de classe I à VI.
Dans les montagnes de l’Extrême-Ouest s’est développé le système de la polyandrie, en réponse au manque de terres et à l’absence des maris pendant plusieurs mois pour les voyages commerciaux.
Et moi je fais comment maintenant pour attendre 44 jours ???
Tu ne pouvais pas plus me donner envie qu’en m’offrant ce livre… enfoiré !
Hasselblad Tunning
Comme je le disais dans le précédent billet, je me suis décidé sur quels appareils photos emmener avec moi. Voici le premier : un Hasselbald 501CM légèrement modifié, équipé d’un objectif Zeiss 40mm f/4, d’un viseur poitrine et de deux dos 6*6.
Je me tâte encore sur le 120 Makro f/4, et le 80 f/2.8 qui ne prend pas trop de place.
Pour ceux qui auront remarqué, j’ai changé la manivelle de réarmement, pour la remplacer par une cellule de mesure. Et oui, ces gros bousins étant 100% mécaniques, ne sont pas équipés de mesure de lumière. Cette cellule n’est pas compatibles avec les 501 et 503, mais après quelques coups de lime et un tour de pince… elle n’a pas bronché.
Protection contre les rayons-X pour des péliculles 3200 ISO
Chers lecteurs, Googleurs et RSSeurs
J’ai besoin de votre aide !
Après m’être enfin décidé sur les appareils photos que j’emporte pour ce périple, me voilà confronté à un nouveau problème : Comment protéger mes pellicules 3200 ISO des rayons X, lors des contrôles d’aéroports ?
J’ai bien trouvé des sacs de protections, mais jamais garantis pour plus de 1600 ISO. (sachant que je ne veux prendre aucun risque de voiler mes photos)
Les anciennes caisses POSSO me semblent bien, mais où en trouver maintenant en grand nombre ? Où trouver les spécifications techniques ?
J’ai aussi pensé à mettre 2 sacs l’un dans l’autre, mais comment être sûr que ça protège suffisamment ? Vais-je passer pour un mec qui cache quelque chose ?
Je suis preneur de tous vos conseils, trouvailles, idées ou suggestions !