Avatar, Népal
La joie des assurances
– Oui oui, votre matériel est assuré dans les cas suivants : Gel, Foudre, Tempête, Grêle, Poids de la neige sur toiture, Ouragan, Cyclone, Éboulement, Raz de marée, Éruption volcanique, Actes de terrorisme, Mouvement populaire…
(je l’interrompt)
– Mais… si je me le fais voler alors qu’il est dans la soute de l’avion, comme ça m’est arrivé au Burkina Faso, il est bien garanti ?
– Non
– Et donc pour le Népal, c’est bon ?
– Oui, c’est un contrat international… Quoi-que, attendez que je regarde s’il n’y a pas des restrictions sur ce pays.
(elle cherche sur son ordinateur)
– Ah non, en fait il y a des clauses de non garantie. Par exemple pour l’explosion par de la dynamite.
(je réfléchis les yeux au plafond)
– Donc c’est bon pour la nitroglycérine ?
Liste de course
Cher vieux campeur, cette année à noël il me faudrait :
- Un duvet -15°C (pas encore décidé, mais je lorgne sur le TUNDRA)
- Un couteau Leatherman c33Lx
- Une lampe Maglite LCL3
- Une lampe frontale TIKKA XP 2
- Un briquet au magnésium
- Une serviette en micro fibres
- Une cordelette de 20m
(on sait jamais pourquoi on en prend, mais ça sert quand même à chaque fois) - Des chaussures de Treck, étanches, légères et adhérentes
(le choix se fera surement en essayant, mais Zephir me fait de l’œil) - Des gants fin en soie, pour manipuler l’appareil photo
- Trousse de premier soins avec couverture de survie
- Des gants résistants (et chaud ?)
- THE sous-vêtement qui te fait passer pour le pote de Spiderman.
- La doudoune TRIPLE ZERO pour ne pas mourir ?
- Une veste de montagne en GoreTex.
- Et pour finir, un sac (en plus de mon sac à dos Dakine) pour mettre tout ça dedans.
J’ai rien oublié Monsieur ?
PS : tu veux que j’agrandisse ma cheminée ou tu penses que ça va rentrer ?
Le dur choix de l’appareil photo
De toute façon je n’ai jamais été doué pour les choix, c’est même un supplice !
Et là quel supplice… le choix des appareils photos à prendre avec moi. Si je pouvais, j’en prendrais au moins 4 des 7 que j’ai chez moi… mais la place et surtout le poids ne me le permettent pas !
Je dois partir avec un minimum de matériel, le tout dans 2 sacs, que je dois pouvoir porter moi-même. Je me suis donc « autorisé » que 2 appareils photos et un ultraportable de 11″.
Pour l’ultraportable, c’est fait. Mais pour les 2 appareils…
Après quelques éliminations, voici ceux qui restent en piste :
- Sony Alpha 900
- Sony Alpha 550
- Hasselblad 501cm (argentique)
- Minolta XD5 (argentique)
- Un compact expert (Lumix LX3, Lumix GF1, Canon G11, hypothétique compact Sony)
Pour des raisons personnelles et affectives, je pense prendre un boitier argentique et un numérique.
En argentique, l’Hasselblad a pour lui la qualité et la solidité, le Minolta le poids plume et la discrétion.
En numérique, les choses se compliquent…
Je connais l’alpha 900 sur le bout des doigts et me sent bien avec, mais il pèse une tonne et c’est l’utraportable qui va souffrir avec des images de 25Mpx. L’alpha 550 est l’image même de la polyvalence et du petit reflex de reportage, mais est-ce la polyvalence que je cherche ? Le compact expert a l’avantage d’être très discret et de tenir dans une poche, par contre je n’en ai pas pour le moment (de compact, des poches j’en ai plein), il faudrait donc investir.
RHAAAA !!! Je ne sais pas quoi choisir… HALP !
Visa pour le Népal : 90 jours
Je reviens de l’ambassade, mon passeport m’y attendait sagement avec un nouveau tampon dans les pages « Visas ».
J’adore ces pages, remplies d’écritures illisibles, de signatures, de dates… une sorte d’historique codé de nos voyages.
Dans la rue, presque admiratif de cette nouvelle page, je feuilletais les anciennes en essayant de me souvenir à quelle entrée ou sortie correspondait chaque signature…
Je savais bien que ma mémoire déconnait, j’ai trois tampons inexpliqués et deux qui ont disparu. =/
Me voici paré à rentrer au Népal, pour 90 jours théoriques, extensible à 150 maximum.
Pas eu besoin d’autorisation pour mon reportage photo, ils n’en prévoient que pour les tournages vidéos. C’est bête, mais je me serais senti plus rassuré si j’avais reçu une autorisation spécifique ; réflexion faite, c’est mieux comme ça.
Je ne suis pas encore parti
Attendez un peu avant de vous réjouir !