Personnel
I’m a p’tit mousse
Il y a presque 1 an, j’ai fait cette photo : I’m a little pirate
Il y a presque 12 minutes, j’ai eu envie de m’amuser.
Cette année finie la piraterie, place à la marine !
(oui enfin, le premier qui fait un commentaire sur mon slip, je l’égorgerais tout de même… faut pas déconner non plus)
Permis de se reconstruire
Surement la plus belle chose qui soit encore accessible à chacun d’entre nous.
Accessible ne veux pas dire à portée de main, loin de là.
Non, je ne veux pas faire d’éloges à l’amour, d’autres le feront beaucoup mieux que moi.
J’aimerais parler de l’après, cette sensation brûlante, si dure à partager, si dure à effacer.
Que se passe-t-il après l’amour, lorsque l’autre est loin de là ?
Des chagrins d’amour, quoi de plus banal en somme.
Mais quoi de plus douloureux lorsque c’est lui, lorsque c’est nous.
L’après, un tableau d’utopie qui brule devant nos yeux, un corps nu gisant sur le sol un matin d’hiver.
L’après, cette sensation qui ne nous quitte pas d’une semelle, hante nos nuits des jours durant.
Et pourtant, et pourtant…
Brûlante, elle nous réchauffe tellement parfois, telle une bouillotte trop chaude qu’on se colle sur le ventre.
Certain feront tout pour la garder au fond d’eux, tel un syndrome de Stockholm.
Pourquoi ? Pourquoi kidnapper nos souvenirs ? Pour le meilleur et pour le pire ? Foutaise.
Et si le remède à l’amour était d’aimer encore.
J’ai aimé, puis aimé, et encore aimé, mais je n’ai jamais oublié.
L’amour n’efface pas, elle soulage.
Mais si c’est si facile de passer de l’après à l’avant, pourquoi ne pas prendre un aller simple ?
Parce que l’espoir nous retiens dans ses bras.
Parce que l’isolement nous fait de l’œil.
Parce que la peur nous met un couteau sous la gorge.
Parce que tout, simplement.
Permettez-vous.
L’éthique c’est l’esthétique du dedans
Hier soir ; un apéro entre amis ; une personne a demandé à une autre si ça ne lui posait pas de problème éthique, de gagner bien plus que la moyenne des Français, dans un secteur aujourd’hui très controversé.
Mais l’éthique c’est quoi ? (bordel de dieu)
Wikipedia (héhé, on ne perd pas les bonnes habitudes comme ça) dit :
L’éthique est une discipline philosophique pratique (action) et normative (règles) dans un milieu. Elle se donne pour but d’indiquer comment les êtres doivent se comporter et agir entre eux dans un espace.
Donc d’après notre cher Wikipedia, l’éthique ne serait en fait qu’une série de recommandations sur comment vivre heureux en société. En fait c’est comme des lois, mais sans l’obligation ni la justice ? :-/
Et si l’éthique c’était juste l’esthétique du dedans ?
J’aime cette idée de Misstic, qui définirait l’éthique comme une beauté de l’âme. Quelque chose de très personnel, qui serait aussi difficile à capturer qu’à définir.
J’ai craqué…
Je ne devais mettre qu’une photo pour illustrer le billet, mais cette deuxième de Dulay me plait trop pour ne pas vous la présenter.
Égérie et j’ai pleuré
Un peu mon coup de cœur du moment quoi :
Mon égérie est un site web rassemblant des oeuvres photographiques autour de la notion de muse, de l’inspiration érotique créée par l’autre. La mise en image de votre définition personnelle de l’inspiratrice.
Votre égérie n’est pas nécessairement quelqu’un que vous connaissez (ou une photo que vous avez prise), l’œuvre doit simplement signifier quelque chose pour vous, doit vous inspirer.
C’est sur Mon égérie que ça se passe, et que ça saute !
D’ailleurs je n’y ai vu pour le moment que des photos de femmes… à quand une muse masculine ?
On copie, on copie, et on finit par faire une œuvre
On copie, on copie, et on finit par faire une œuvre
[Pablo Picasso]
J’aime beaucoup cette citation de Picasso, qui redonne un côté humain et non maîtrisé à l’œuvre. Comme pour rappeler que tout le monde peut faire une œuvre, presque malgré lui.
Comme vaguement pointé du doigt dans cet ancien post, j’aime voir la photographie comme une série de conséquences, hasardeuses.
Obnubilé par la maitrise de leur matériel, je crois que beaucoup trop de photographes n’osent plus laisser l’imprévu se glisser dans leurs créations. Et pourtant… c’est si bon.
Attention, je ne dis pas qu’il n’est pas bon de maitriser son matériel, bien au contraire. Je dis juste que s’en remettre à la coïncidence pour certains paramètres et essayer de lâcher prise, peut avoir du bon, ou du très bon.
Faites des photos sans viser, avec une mise au point manuelle ou encore avec des paramètres aberrants… et vous pourriez être bien surpris du résultat.
J’allais oublier : Faites des photos floues et mangez-en, c’est bon pour la santé.
Je déteste les matins tristes
Je déteste les matins tristes.
Ces matins où la confusion est là.
Ces matins où l’humeur n’est ni joyeuse, ni réellement triste.
Ces matins où les souvenirs resurgissent avec un arrière-goût de passé.
Ces matins où tout semble nous échapper…
Je déteste les matins tristes.
Elle est là, mais ne rigole plus. On sent comme une pointe de non dit dans ce qu’elle dit.
Une montée d’incertitudes, de questions nous envahit, comme une vague inévitable qu’on voit arriver de loin.
On se reprend, on se dit que ce n’est que peur et angoisse, on fait mine de rien.
Mais pourtant…
On se refait le film, chapitre par chapitre, à la recherche de la scène.
Pourtant, tout à l’air parfait, aucune rayure, rien.
C’est pas normal, il y a bien quelque chose qui cloche, ça sonne faux lorsqu’elle a répondu ça va.
On se dit que merde putain, c’est trop con !
Et puis elle s’en va, laissant trainer cette dernière phrase comme une bouée derrière un bateau.
On s’en veut, mais on ne se sait pas encore de quoi.
On court, on l’appelle, on se raccroche à ce qu’on peut, on a peur.
Une impression insupportable de déjà-vu nous empare.
Se souvenir de ses yeux, de son visage, de ses taches de rousseur.
Se souvenir du passé, des bons moments et des erreurs.
Regarder des photos et se dire que…
Avoir envie de réparer ! mais on ne sait pas encore quoi.
Je déteste les matins tristes.
[Texte et musique inspiré par Marion]
Amygdale
L’amygdale ou complexe amygdalien est un groupe de neurones du cerveau en forme d’amande (d’où son nom) situé au pôle rostral du lobe temporal, en avant de l’hippocampe. Elle fait partie du système limbique et est impliquée dans les émotions en particulier dans la peur et l’agression.
Tu es là à m’épier
Une chapska, un fond japonisant, une jolie lumière, des yeux bleus… Une bonne séance improvisée quoi !
Les séances improvisées ont ce petit charme particulier, qui fait qu’on est rarement déçu. N’ayant pas d’attentes particulières, les idées arrivent au fur et à mesure, la satisfaction tout de suite. J’aime ces petits moments…
Léa, modèle photo amateur, cherche des projets originaux et créatifs. Si vous cherchez un visage de poupée pour les vôtres, hop hop hop, ça se passe dans les commentaires.
Nídhögg #2
Quel plaisir de travailler sur d’aussi belles images…
Des serpents, des jolies filles, de la sensualité et de la simplicité… désolé pour ceux qui n’y sont pas sensibles, mais moi je fonds.
Une série qui continue et qui prend forme (une 20aine de photos pour le moment, seulement 2 de publiées). La finalité de cette série est encore en questionnement. Galerie ? Expo ? Tirages limités ou personnels ?
Mais quoi que je choisisse, elle n’est pas encore finie.
D’ailleurs, si vous avez ou connaissez des gens qui ont des serpents, je suis en ce moment à la recherche de nouvelles espèces pour continuer cette série.