Journals
Shirts in the room… Flags in the wind
(par le père)
Et deux font le Paire
(par le père)
Pour un petit jeune comme moi, dans la série grand voyageur
Katmandou… le choc !!!
Katmandou c’est :
L’Afrique avec les yeux bridés
Le moyen age avec des nuées de motocyclettes
Ici c’est le client qui pousse le taxi qui n’arrive plus à démarrer
Ici c’est la misère sans la famine mais avec le sourire
Ici capitale du Népal, nous attendons 19h… et l’électricité
Ici on marche à la bougie magique et les nombreux ordinateur font comme nous…
ILS ATTENDENT 19H.
Dans la famille CHAPEAUBLANC, je voudrais le père
Notre société est contre l’esclavage, mais qu’en est-il pour la traite des anciens ?
Qu’on soit bien d’accord, le premier qui dit du mal de mon paternel, c’est le tranchant de mon couteau que je vais tester sur son manteau ! (Et ceux qui me connaissent, savent qu’il faut se méfier lorsque je parle de mes couteaux).
Vous l’aurez compris, ce voyage aux airs de retrouvailles se fera dans tous les sens du terme. Ca fait un (trop long) moment que je comptais partager quelque chose de fort avec lui. Donc lorsque la décision de repartir fut prise, c’est sans hésiter que je choisis mon futur coéquipier !
Coïncidence, je ne sais pas, mais c’est lui qui m’a appris la photo et c’est aussi avec lui que j’ai gravis mes premiers sommets ! Alors quoi de plus symbolique que de se retrouver ici – dans le pays de ses rêves – enfin tous les deux ?
Nous sommes arrivés aujourd’hui à Katmandou après moult fracas. Moi qui est l’impression d’avoir quitté ce pays il y a moins d’un mois, pour lui c’est le dépaysement le plus total. Je vais donc lui laisser la parole sur ce blog, pour partager ça (aussi) avec vous.
GO GO GO !
L’heure du départ est proche, dans moins de 15 minutes je décolle de chez moi et dans environ 5h je décolle de CDG.
Le stress du départ n’est pas (encore) là, ça ressemble cette fois-ci à un voyage de santé. Il faut dire que les 18 Kg de mon sac font un peu ridicules face aux 27 Kg de l’année dernière. Nous partons en version ultra-light, le sac de mon coéquipier ne faisant qu’à peine 11Kg.
Beaucoup de gens m’ont demandé pourquoi je (re)partais. Pour moi c’était une évidence, j’avais une promesse à honorer. La promesse de retourner les voir et de leur offrir la photo qu’ils m’avaient permis de faire. La série TOURISTE n’a encore jamais été dévoilé au public. Et bien ce sont « eux » qui auront les premiers tirages sur leurs murs, avant même la première exposition qui aura lieu quelques semaines après mon retour.
Ce voyage est soutenu par deux partenaires : le magazine Compétence Photo et la marque Sony Alpha. Compétence Photo finance l’intégralité des premiers tirages que j’offre, donne des magazines aux personnes ayant eu leur photo publiée dans le magazine et relaye ce voyage sur son site internet. Sony Alpha me prête du matériel spécifique pour m’essayer à une passion d’enfant : la photographie animalière.
J’avais promis que je vous présenterais mon acolyte, mais manque de temps, tout ça tout ça. Je le ferais donc une fois arrivé à Katmandou. Et chut pour ceux qui savent ;)
Sur ce, j’ai un avion à prendre les cocos. o//
(le plus beau des) Calendrier Pin-Up 2011
En ce moment ce doit être la période des cadeaux, surement pour fêter (…)
La première année d’exercice de NSF56k tiens ?
Cette première année fut excellente, bien au-delà de ce que j’avais prévu. Alors du coup, j’ai décoré mon bureau du plus beau des plus beaux… calendrier de Pin-Up !
Une jolie manière de me rappeler – tous les matins et dans la bonne humeur – d’où je viens.
Tenez, c’est cadeau (ne me remerciez pas, ça fait plaisir) :
Je (re)décolle dans une semaine pour le Népal
En effet, j’avais oublié d’en avertir certains (dont ma mère, merde.) mais c’est pour le Népal que je redécolle !
C’est lui – The Yack Man – et tous les autres, que je vais tenter de retrouver. Ce voyage bis risque de ressembler davantage à une chasse à l’homme, dont l’objectif est de retracer une errance de 3 mois en en quelques 3 semaines.
Si lui, je le retrouve, je serais tout simplement le plus heureux. Il est mon objectif ultime en sorte.
Je décolle dimanche, mais je ne décolle pas seul. Sa présentation arrive très bientôt.
Il faut savoir décrocher
C’est la deuxième oeuvre originale que j’achète et celle-ci est déjà chargée d’histoire. Je ne pourrais jamais me passer de ce rapport à l’objet, au fait qu’à tout moment il nous rappelle qu’il (on) est éphémère.
J’avais déjà un Veuch, j’ai maintenant un Wicker. J’aimerais bien que mon prochain soit un Brulat.
Je déteste les au revoir ambigus
Je déteste les au revoir ambigus
Ces au revoir où mon cœur oscille entre peur et mal-être.
Ces au revoir où je ne sais plus ce que tu cherches.
Ces au revoir où futur sonne avec un autre.
Ces au revoir où je lâche prise, alors que…
Je déteste les au revoir ambigus
Elle t’avoue qu’elle est soulagée, que tu partes. Avec cette voie certes sereine, mais pleine de certitudes.
Touché.
Une forte chaleur t’envahit. Pas celle qui arrive lorsqu’elle te prenait en elle, l’autre, celle que tu redoutes.
Les rôles semblent inversés, controversés. Est-ce elle ou toi qui part ? Dit nous.
Tu cherches son regard à travers, comme l’enfant qui veut un câlin après s’être fait disputer, mais rien n’y fait.
Le malaise est posé, là, entre vos corps. Il vous dévisage l’un après l’autre, fier de lui.
Ce dernier câlin, aussi nécessaire qu’il soit, aussi douloureux que forcé.
Le malaise lui, est toujours là.
Il est temps, il est trop tard, elle s’en va. Ou bien est-ce toi ? Je ne sais pas.
« Cette fois-ci, ce n’est pas que tu restes dont j’ai envie ; mais de te retrouver »
A peine cette porte fermée, que tu regrettes déjà. De quoi, tu ne sais pas.
Entre peurs et douleurs, tu es parfois heureux.
Je déteste les au revoir ambigus