Remi Chapeaublanc | Photographer

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[NSFW] Ce qui est important n’est pas que l’on te comprenne, mais que tu l’assumes.

Ce qui est important n’est pas que l’on te comprenne, mais que tu l’assumes

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Lorsque j’étais plus jeune, je cherchais en permanence à comprendre tout. Et par extension, je cherchais aussi à me faire comprendre par tous les moyens.

Un jour, ma mère m’interrompue dans une grande explication ; elle me dit « Ce qui est important n’est pas que l’on te comprenne, mais que tu l’assumes. » et elle partit comme ça, sans écouter la fin de mon explication.

Je ne comprenais pas, c’était absurde ! Il valait mieux que les gens me comprennent, la vie serait forcément plus simple ainsi. Et puis cette phrase, elle ne voulait rien dire !

Aujourd’hui, les évènements ont fait que non seulement j’ai compris cette phrase, mais que je l’ai surtout adopté depuis longtemps.

NSF-56k

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Ça fait un bout de temps que j’en parlais.
J’ai mis plus de temps que prévu à me décider, sur la forme – juridique – à lui donner.
J’ai pesté – à tord et à raison – contre l’administration française (qui ne m’a pas toujours aidé).

Finalement c’est une SARL, avec deux autres associés.
Cette structure est complètement indépendante de mon statut de Photographe Auteur.
C’est une société de production, d’œuvres photographiques et audio-visuelles.

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C’est mon bébé, il est né le 19 novembre 2009 et je lui souhaite une belle croissance.

NSF56K
101 av. du Général Leclerc
75685 Paris Cedex 14

Le dur choix de l’appareil photo

De toute façon je n’ai jamais été doué pour les choix, c’est même un supplice !
Et là quel supplice… le choix des appareils photos à prendre avec moi. Si je pouvais, j’en prendrais au moins 4 des 7 que j’ai chez moi… mais la place et surtout le poids ne me le permettent pas !

Je dois partir avec un minimum de matériel, le tout dans 2 sacs, que je dois pouvoir porter moi-même. Je me suis donc « autorisé » que 2 appareils photos et un ultraportable de 11″.

Choix de l'appareil photo pour le voyage au Népal

Choix de l'appareil photo pour le voyage au Népal

Pour l’ultraportable, c’est fait. Mais pour les 2 appareils…
Après quelques éliminations, voici ceux qui restent en piste :

  • Sony Alpha 900
  • Sony Alpha 550
  • Hasselblad 501cm (argentique)
  • Minolta XD5 (argentique)
  • Un compact expert (Lumix LX3, Lumix GF1, Canon G11, hypothétique compact Sony)

Pour des raisons personnelles et affectives, je pense prendre un boitier argentique et un numérique.

En argentique, l’Hasselblad a pour lui la qualité et la solidité, le Minolta le poids plume et la discrétion.

En numérique, les choses se compliquent…
Je connais l’alpha 900 sur le bout des doigts et me sent bien avec, mais il pèse une tonne et c’est l’utraportable qui va souffrir avec des images de 25Mpx. L’alpha 550 est l’image même de la polyvalence et du petit reflex de reportage, mais est-ce la polyvalence que je cherche ? Le compact expert a l’avantage d’être très discret et de tenir dans une poche, par contre je n’en ai pas pour le moment (de compact, des poches j’en ai plein), il faudrait donc investir.

RHAAAA !!!  Je ne sais pas quoi choisir… HALP !

Visa pour le Népal : 90 jours

Je reviens de l’ambassade, mon passeport m’y attendait sagement avec un nouveau tampon dans les pages « Visas ».

J’adore ces pages, remplies d’écritures illisibles, de signatures, de dates… une sorte d’historique codé de nos voyages.

Dans la rue, presque admiratif de cette nouvelle page, je feuilletais les anciennes en essayant de me souvenir à quelle entrée ou sortie correspondait chaque signature…
Je savais bien que ma mémoire déconnait, j’ai trois tampons inexpliqués et deux qui ont disparu.  =/

Visa pour le Nepal

Visa pour le Nepal

Me voici paré à rentrer au Népal, pour 90 jours théoriques, extensible à 150 maximum.

Pas eu besoin d’autorisation pour mon reportage photo, ils n’en prévoient que pour les tournages vidéos. C’est bête, mais je me serais senti plus rassuré si j’avais reçu une autorisation spécifique ; réflexion faite, c’est mieux comme ça.

Double Exposition

double-exposition de Matthieu et Remi

Double Exposition, c’est un projet supra cool, orchestré par Monsieur M.

Le principe : Un appareil photo. 24 photographes. 12 photos. Une photo par personne. L’une fait une photo et passe l’appareil. L’autre fait la double exposition. Et ainsi de suite. Tous les jeudis une double exposition publiée. Surprise.

Ce que j’aime plus que tout dans cette idée, c’est de faire une collaboration les yeux fermés, sans savoir ce que le photographe d’avant ou d’après aura shooté. Ça en devient presque exaltant.

Autoportrait de deux Crapules

Autopotrait de Remi Chapeaublanc et Veuch

Manzi imprime (bientôt) sur du papier Hahnemuehle

Manzi imprime (bientôt) sur du papier Hahnemuehle

L’ami Veuch – digne créateur de  Manzi (the art-shop du net, orienté graphisme) – m’a recontacté pour tester son nouveau service d’impression, sur… attention… la Rolls des papiers d’art :

Il y a environ 2ans, Manzi lançait son service d’impression sur toile. Le service cartonne et propose (à des prix défiant toute concurrence) des toiles vraiment classes. J’avais évidemment testé l’impression, mais le support sur toile ne m’avait pas convaincu pour les photos, trop perturbé par la marge perdue sur le bord de la toile.

Là je dois avouer que je suis vraiment emballé. La colorimétrie est ultra fidèle, la texture des papiers est extraordinaire, le rendu un peu chaud du coton convient parfaitement aux Noir&Blanc.
Attention tout de même. Les papier sont assez « délicat » à manipuler et j’en ai déjà corné un (honte sur moi). Le Rag Pearl peut paraitre moins flatteur de loin (à cause des reflets) mais le rendu est d’une finesse incroyable, à admirer de près donc ! Le Museum Etching a un rendu très doux et nuancé, donc des noirs moins profonds que le Rag Pearl.

Personnellement, je suis tombé amoureux du Rag Pearl pour mes photos. Surtout que cette crapule de Veuch qui m’avait demandé d’envoyer un Noir&Blanc et une Couleur, m’a fait la surprise d’imprimer chacune des deux photos… sur chacun des deux papiers.  o/

Le service sera ouvert avec le lancement de la nouvelle version de Manzi. Je ne connais donc pas encore les tarifs, mais vous pouvez le mailer de ma part pour avoir des renseignements.

Je ne suis pas encore parti

Attendez un peu avant de vous réjouir !

Elle, eux et moi

Elle-Lui-et-moi

C’est lui ! Je le reconnais. J’en suis certain.

Il ne me reconnait pas. Mais bon, il ne me connait pas non plus.
Je le regarde, l’observe, le critique intérieurement.
Il n’est pas spécialement beau, mais je dois reconnaitre qu’il a son charme.
Une barbe mal rasé, habillé d’un simple pull, un peu négligé.
Je le fixe des yeux, le déshabille du regard comme pour  comprendre.

Il sent que je l’observe, ça le met mal à l’aise. Il hésite même à changer de place.
Je les imagine tous les deux, dansants comme deux amants.
Je ne peux pas m’empêcher de l’envier. Il sera bien avec elle.
Je les vois tous les deux, faisant l’amour dans son lit.
Je le hais, un peu. Je suis jaloux je crois.

Il ne le sait pas encore, mais il me remplacera.
Il sera auprès d’elle lorsque je serais parti.

Il se lève et descend du métro. J’aimerais le retenir par le bras pour lui dire de prendre soin d’elle.
Mais je ne bouge pas et pleure sans larmes. Pourquoi est-ce si dur de quitter quelqu’un ?

High-Key : Réalisez des portraits lumineux

High-Key : Réalisez des portraits lumineux

Qui aurait juré qu’un jour j’écrirais dans un magazine ?
Surement pas mes proches, qui me connaissent comme LE champion de France dans la double catégorie  fautes d’orthographe et mots qui n’existent pas, imbattu de 1992 à 2002.

Vous trouverez dans le Compétence Photo de ce mois-ci, 9 pages d’articles sur le High-Key écrit du bout de mes petits doigts !

Comme je n’ai jamais reçu de cours photo et que je me sens encore moins l’âme d’un prof d’école,  j’ai essayé d’envisager ces articles à la manière d’un workshop, d’un vrai retour d’expérience. Je vous raconte comment je travaille, comment je prépare mes portraits, les petits secrets de mes High-Key.

Conseillé par Patrick auprès de la direction du magazine, j’ai accepté cette mission avec – je dois l’avouer – un poil d’appréhension. J’y ai finalement pris beaucoup plus de plaisir que je n’aurais imaginé. C’était vraiment agréable de remettre a plat mes connaissances, de se poser la question de pourquoi je faisais tel ou tel réglage, d’habitude de manière instinctive.

J’aimerais quand même bien remercier Patrick et Gérald pour m’avoir fait confiance, mais surtout Charlotte, Joseph, Silphi, Navo et Marion pour m’avoir conseillé, relus et soutenus.

PS : Une grosse bourde c’est glissé lors du maquettage. J’offre 2 tirages 20*30 aux premiers qui trouvent la coquille et/ou tapent sur la tête du maquettiste de ma part.

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