Journals
Et si Dieu était l’un d’entre nous,
serait-il vieux ?
J’aime les gens qui se remettent en question, même si cela les met dans une position inconfortable.
J’aime les souvenirs, même lorsqu’ils nous tordent les boyaux.
J’aime regarder le soleil se lever, alors qu’une jolie fille dort dans mon lit.
J’aime avoir le sourire, quoi qu’il m’arrive.
Le reste j’aime pas, ou presque.
(celui qui critique la musique, je lui casse les rotules, on c’est bien compris ?)
L’homme est le passé de la femme
Avant hier soir,
Prise de conscience, stupéfaction, angoisse.
Pourquoi la nature est-elle aussi injuste ?
En ce qui concerne la femme, Masters et Johnson (1971) affirment que « la sexualité féminine ne connaît pas de limite d’âge ».
(…) fait important, le clitoris des femmes âgées demeure très sensible et continue à remplir son rôle de récepteur et de transformateur de l’excitation sexuelle
Pour ce qui est de l’homme, Masters et Johnson ont observé des changements plus nombreux dans le comportement sexuel de l’homme âgé que dans celui de la femme âgée. Ils remarquent en effet que les hommes âgés prennent fréquemment deux à trois fois plus de temps que les jeunes pour obtenir une érection (…)
Hier soir,
Prise de conscience, stupéfaction, soulagement.
Pourquoi la nature veut-elle toujours rétablir l’équilibre ?
L’une des choses qui obnubile le plus l’être masculin durant sa vie ? Peut être sa capacité sexuelle.
Le temps l’en ampute cruellement.
L’une des choses qui obnubile le plus l’être féminin durant sa vie ? Surement sa capacité de séduction.
Le temps l’en ampute doucement.
Cruel des équilibres.
Chacun de nous est persuadé de son immortalité
« Personne au fond ne croit à sa propre mort, ou ce qui revient au même, dans l’inconscient, chacun de nous est persuadé de son immortalité » [S. Freud]
En ce moment je dévore un mémoire de thèse, intitulé « Image du corps chez la personne âgée » et écrit par Elodie Sâles.
J’adore.
Photo inspiré par le travail de Ruben Brulat, dont je vous conseille d’aller voir le nouveau portfolio, qui dépote sa grand-mère.
Silence, on détourne !
Esthétiser autrement la Tour Eiffel, par Jean-Philippe SIMON
Il y a deux semaines, lors d’un Safari Urbain Alpha, j’ai rencontré un jeune type qui m’a littéralement bluffé.
Et j’aime les coups de bluff.
Pour ceux qui me lisent, mais qui ne le savaient pas encore, je travaille en ce moment en collaboration avec Sony France pour réaliser des formations/ateliers, faire découvrir le matériel Sony Alpha et accompagner mes élèves dans leur démarche photo. Je vous conseille bien évidement d’y venir.
Je commence cette cession -comme d’habitude- par un tour de table de présentation, technique imparable qu’on utilise lors des Lense Party pour rendre l’atmosphère du groupe plus conviviale.
Lors-qu’arrive le tour de Jean-Philippe (venu de Tour rien que pour cette formation O_o ), à peine plus de 20 piges, il se présente humblement, comme un débutant complet en photo, heureux possesseur de son reflex depuis seulement 2 semaines.
Figurez vous que c’est lui, alors que rien ne le prédisait, qui a sorti les plus belles images de cette journée !
Un œil neuf ? Un esprit non formaté ? Une patte, un don ? J’ai ma petite idée sur la question, mais je préfère conserver ce doute en moi. =)
J’aime vraiment les échanges que permettent ces formations, mais j’aime encore plus les coups de bluff.
Bienvenue chez toi
8 juillet 1984, clinique de Chatenay Malabry, 14h03.
– Madame, soufflez bien s’il vous plait, fort et lentement. Allez-y, comme ça, oui. Restez calme, tout va bien se passer.
– Monsieur, pouvez-vous sortir de la salle s’il vous plait… Oui bien sûr, ne vous inquiétez pas.
– Préparez-moi une Oxymétrie transcutanée, j’ai peur qu’on ne commence à le perdre.
– Madame, essayez de rester le plus calme possible, votre bébé rentre en souffrance fœtale aiguë, nous allons lui poser une sonde sur le haut du crane.
– Ne bougez surtout pas, ça va faire mal, mais ça devrait être rapide.
– Docteur, son rythme cardiaque…
– Il tombe en hypoxie, allez chercher l’anesthésiste, on est en train de le perdre.
– BLOC !
– Madame, nous sommes obligés de vous faire une césarienne en urgence pour sauver votre enfant.
(…)
15h27
(…)
– … Où est mon bébé ?
– Il est en service de réanimation postnatale dans un hôpital parisien… Son cœur ne battait déjà plus lorsque nous l’avons sorti.
Elle n’a pu le toucher que pour la première fois, le 15 juillet 1984.
J’ai appris l’histoire de ma naissance, à l’âge 25ans. Bienvenue chez toi petit.
For my friend…
Une envie d’hommages, une nouvelle idée… un début de série ?
L’idée m’est venu devant cette grotte glauque et bien sombre, après une nuit de travail avec le meilleur guitariste/compositeur de Besançon.
Je me suis dit que si mon pote Ruben avait été là, il aurait surement voulu faire une photo de ce style. Alors j’ai décidé de lui rendre hommage en la faisant à sa place… mais en y rajoutant mon petit grain de sel.
Et puis à Berne, dans ce zoo Suisse au nom allemand imprononçable pour moi, c’est en voyant ce petit Callitricidé que j’ai tout de suite repensé aux photos de Nadia.
Et me voici parti dans un second hommage.
De retour sur Paris, j’ai décidé de rendre un 3ème hommage, celui-ci dédicacé à James et sa série Made in.
Et si je les regroupais en une série ? Des hommages assaisonnés à ma manière. Pourquoi d’ailleurs ne pas le faire à plusieurs, ou l’ouvrir à tout le monde ?