Journals
Vivre aux crochets de quelqu’un
Au début du XVIIe siècle, on utilisait l’expression "être sur les crochets de quelqu’un", qui signifiait "être sur le dos de quelqu’un", dans le sens d’y "être suspendu, en dépendre". La forme actuelle, elle, est apparue au début du XIXe siècle, et signifie toujours que l’on dépend de quelqu’un financièrement et matériellement.
Nouveau portfolio
Test d’un nouveau portfolio, plutôt convaincant. Un portfolio pour des séries de photos… pour l’instant en version gratuite, donc limité en nombre de séries et de photos. Donnez moi vos impressions.
C’est ici : http://lecrapo.carbonmade.com/
J’en profite aussi pour rappeller qu’il y a aussi un autre portfolio, un peu plus bordélique et qui demanderait un petit coup de rafraichissement : http://www.lecrapo.fr/portfolio/
Sinon, je vous conseille vivement de suivre le photoBlog Moodz… qui est en train de nous présenter une super série sur New York.
PS : promis je remets bientôt des photos en ligne…
L’habit ne fait pas le moine
C’est ce que lançait Shakespeare dans son Henri VIII, alors que Sedaine affirma plus tard : "Ici l’habit fait valoir l’homme, Là l’homme fait valoir l’habit."
A chaque fou sa marotte
C’est le bon Furetière qui disait : "A chaque fou sa marotte"… Le mot venait du dialecte normand et qualifiait une petit fille – à l’origine appellée Marie. Peu à peu, la marotte commeça à désigner une espèce de sceptre surmonté d’une tête coiffée d’un capuchon multicolore à grelots qui devint l’attribut de la folie.
Retour d’Afrique
Laissez moi juste le temps de souffler un peu, de retrouver mes repères et je reviens vers vous dès que tout se sera un peu décanté dans ma tête.
Petit Teaser : J’ai plusieurs séries photos bientôt prêtes à être imprimées, je recherche donc une galerie, une association ou un salle pour monter une expo. Si vous avez des bon plans ou des adresses sur Paris, je suis preneur. Merci d’avance
Etat de marche
Etat de marche : Situation dans laquelle se trouve une chose, un ensemble de choses. Une personne ? Je suis en bonne santé, j’ai le moral, je ne suis pas non plus dans tous mes états mais j’ai des états d’âmes. Mon état d’esprit est ok, tout fonctionne, ça roule, ça marche ! Je suis en état de marche.
Ritournelle inhabituelle
Une photo – biensûr – pour commencer. Une photo que j’ai eu envie d’appeler "ritournelle de festival". Ritournelle, petit air servant de refrain à une chanson. L’idée de rengaine y est très présente, comme pendant le festival d’Avignon qui se déroule chaque année à la même période et où l’on retrouve chaque fois cette ambiance si particulière qui le caractérise. Electrique, classique, magique. Un petit air d’accordéon cette fois, ritournelle certes, mais jamais répété à satiété…
(Lire la suite)
On The Road Again !!!
Dernier billet sur le CrapoBlog avant de commencer (finir) mes bagages et finir (commencer) mon rapport de m……
LeCrapo vous laisse pour exactement 1 mois, je prend le large direction Mali et Burkina Faso (pour vous ramener de belles photos poil au dos).
LeCrapo est surtout en train de vous préparer une MEGA surprise pour son retour… un truc dont personne n’est au courant… un truc de foufou quoi (d’ailleurs si des âmes généreuses voulaient m’aider, je cherche un petit sponsor ou une structure d’accueil…).
Non, ne partez pas !!! C’est pas parce que LeCrapo part en vacances stage d’amaigrissement intensif, que LeCrapoBlog est mort… des amis se sont proposés pour faire vivre ce havre de paix et d’amour pendant mon absence (un grand merci à eux).
PS : Celui (ou celle) qui arrive à trouver à quoi sert chaque objet de mon paquetage, gagnera la fameuse surprise en avant première !
Le Meunier son fils et l’Ane
J’ai lu dans quelque endroit qu’un meunier et son fils,
L’un vieillard, l’autre enfant, non pas des plus petits,
Mais garçon de quinze ans, si j’ai bonne mémoire,
Allaient vendre leur âne, un certain jour de foire.
Afin qu’il fût plus frais et de meilleur débit,
On lui lia les pieds, on vous le suspendit ;
Puis cet homme et son fils le portent comme un lustre,
Pauvres gens, idiots, couple ignorant et rustre !
Le premier qui les vit de rire s’éclata :
“ Quelle farce, dit-il, vont jouer ces gens-là ?
Le plus âne des trois n’est pas celui qu’on pense. ”
Le meunier, à ces mots, connaît son ignorance ;
Il met sur pieds sa bête, et la fait détaler.
L’âne, qui goûtait fort l’autre façon d’aller,
Se plaint en son patois. Le meunier n’en a cure ;
Il fait monter son fils, il suit, et d’aventure
Passent trois bons marchands. Cet objet leur déplut.
Le plus vieux au garçon s’écria tant qu’il put :
“ Oh là oh, descendez, que l’on ne vous le dise,
Jeune homme, qui menez laquais à barbe grise !
C’était à vous de suivre, au vieillard de monter.
– Messieurs, dit le Meunier, il vous faut contenter. ”
L’enfant met pied à terre, et puis le vieillard monte,
Quand trois filles passant, l’une dit : “ C’est grand honte
Qu’il faille voir ainsi clocher ce jeune fils,
Tandis que ce nigaud, comme un évêque assis,
Fait le veau sur son âne, et pense être bien sage.
– Il n’est, dit le meunier, plus de veaux à mon âge :
Passez votre chemin, la fille, et m’en croyez. ”
Après maints quolibets coup sur coup renvoyés,
L’homme crut avoir tort, et mit son fils en croupe.
Au bout de trente pas, une troisième troupe
Trouve encore à gloser. L’un dit : “ Ces gens sont fous !
Le baudet n’en peut plus ; il mourra sous leurs coups.
Hé quoi ? charger ainsi cette pauvre bourrique !
N’ont-ils point de pitié de leur vieux domestique ?
Sans doute qu’à la foire ils vont vendre sa peau.
– Parbleu ! dit le Meunier, est bien fou du cerveau
Qui prétend contenter tout le monde et son père.
Essayons toutefois si par quelque manière
Nous en viendrons à bout. ” Ils descendent tous deux.
L’âne se prélassant marche seul devant eux.
Un quidam les rencontre, et dit : “ Est-ce la mode
Que baudet aille à l’aise, et meunier s’incommode ?
Qui de l’âne ou du maître est fait pour se lasser ?
Je conseille à ces gens de le faire enchâsser.
Ils usent leurs souliers, et conservent leur âne.
Nicolas, au rebours ; car, quand il va voir Jeanne,
Il monte sur sa bête ; et la chanson le dit.
Beau trio de baudets ! ” Le meunier repartit :
“ Je suis âne, il est vrai, j’en conviens, je l’avoue ;
Mais que dorénavant on me blâme, on me loue,
Qu’on dise quelque chose ou qu’on ne dise rien,
J’en veux faire à ma tête. ” Il le fit, et fit bien.
Pornographie #2
"Tuer un homme est un crime, en parler ne l’est pas.
Faire l’amour n’est pas un crime, en parler le devient…
Pour quelles raisons ?"
Denis Diderot, mort le 31 juillet 1784 a Paris