Les étapes
Il est 11h52 et j’ai mal au casque
Arrivé hier soir à Wroclaw en Pologne, c’est dans une auberge de jeunesse que je me suis arrêté. Embarqué par des compagnons de dortoir, voici que je me suis retrouvé avec un australien, un français et un espagnol dans une soirée ERASMUS polonaise. La bonne blague ! La vodka, elle, à 70 centimes le shot tient ses promesses… alors que moi…
Du coup je vais essayer de doucement décoller, j’aimerais être à Cracovie ce soir.
Bienvenu en Allemagne ou Ce que j’ai retenu de la Belgique
Après avoir roulé deux jours en Belgique, me voici au pays des grosses berlines (non non, ce n’est pas une légende). L’Allemagne, ce qui est chouette c’est que les routes sont en bon état, par contre c’est assez frustrant de ne pas avoir de 6 ème vitesse lorsqu’on voit les autres voitures (enfin surtout les BMW, Audi et autres Mercedes) vous doubler à environ 362 km/h.
Cependant, vu que depuis hier je roule sans compteur de vitesse – tel que vous pouvez l’apprécier sur la photo – je ne sais même pas à quelle vitesse je roule. Calé à 5500 t/min je dois être aux alentours de 130-140 km/h, en vitesse de croisière.
Par contre, est-ce moi, ou bien n’il y a-t-il aucun esprit “motard” en Allemagne ? J’ai beau faire des signes de main, de pied, de tête aux autres (rares) motard… aucune réponse, ni même un sourire. Je suis tristesse.
En tout cas, ce que j’aurais retenu de la Belgique :
- Il caille sévère le matin lorsqu’il y a de la brume.
- Il y a beaucoup trop de H&M au km² dans Bruxelles
- Les indications routières, ce n’est pas encore ça. Parfois les directions ne sont affichées qu’une seule fois, avec aucun rappel au niveau des sorties. T’a pas intérêt à avoir loupé l’unique panneau…
- Les gens y sont souriant.
Première étape, Paris -> Bruxelles
Et me voici arrivé à Bruxelles, chez mon ami Veuch, une première étape sans encombres.
Première surprise au départ, hier midi : LE POIDS ! Dans la précipitation du départ, je n’avais jamais eu l’occasion de tester le chargement de la moto. J’étais d’ailleurs dans un dilemme à vouloir emmener tout le matériel photo dont j’aurais besoin et faire en sorte que la moto soit la plus légère possible pour les pistes mongoles. Au final, c’est le matériel qui a gagné, je suis largement surchargé ! J’envisage de refaire un tri dans ce que j’ai pris, car il va falloir que je m’allège au maximum.
Au vu du poids de mon camping-moto d’environ… 330 kg ? J’ai décidé de ne pas prendre l’autoroute de d’y aller vraiment doucement pour cette première étape. Moi qui pensais mettre 3h30 pour rejoindre Bruxelles et me reposer en fin d’après midi. J’ai finalement roulé pendant 6h, avalant d’une traite mes premiers 350km.
La moto est finalement très stable avec son chargement, même à haute vitesse. Il faut juste faire très attention aux manoeuvres à l’arrêt et aux (putain de) vents latéraux… ma plus grosse angoisse lorsque je double un camion.
Je voulais éviter au maximum de rouler de nuit, mais là il fallait bien que j’atteigne Bruxelles pour pouvoir m’arrêter. Du coup il a très vite fait un peu frisquet. J’ai même eu envie d’allumer mes poignées chauffante ! Mais une petite voix m’a dit : « Franchement, si Monsieur Chapeaublanc allume déjà ses poignées chauffantes, alors qu’on est encore en France, en plein mois de septembre, mais que va devenir le monde ? » Du coup je me suis refusé cette petite gâterie, rien que pour vous, pour protéger l’équilibre planétaire.
Résultat : un chargement de la moto dans l’urgence, un trajet qui me prend 2 fois plus de temps et besoin d’une bonne nuit de sommeil… j’ai décidé de rester une journée de plus chez Veuch à Bruxelles, d’où je vous écris ces quelques lignes.
Programme de la journée : aller faire quelques courses, écrire et re-optimiser mon chargement.
See you. o//
Allez hop on y va !
Cette fois-ci, c’est la bonne !
Rémi et Barbara sont partis pour de bon. A 14h30, ils ont pris la route direction la Belgique. Une première étape en douceur histoire de s’habituer au nouveau poids de la moto. Avec tout son chargement, elle doit bien frôler les 300 kilos !
Du coup c’est moi qui recupère les clés du blog, ou tout du moins le double des clés. Rémi reviendra bien sûr poster ici mais comme les yourtes mongoles ne sont pas encore toutes équipées de Wifi, j’assurerai également le relais des nouvelles. Et des nouvelles, vous allez en avoir ! A commencer par le trajet de nos deux compères. Grâce à une solution mise en place par WAMI Concept, vous allez pouvoir suivre Rémi et Barbara à la trace. C’est par ici que ça se passe ou tout simplement dans l’onglet Carte.
Bonne route !