En son for intérieur
Maxime Gorki écrivait dans La Petite Mendiante : "Le monde intérieur de l’homme contemporain est si complexe et si varié qu’a l’étudier on peut totalement et pleinement satisfaire la soif vaniteuse qu’a l’intelligence d’en connaître d’avantage."
Le mot latin forum désignait le lieu – place publique – où était rendue la justice puis qualifia la juridiction ecclésiastique, l’ensemble des pouvoir de l’Église en ce domaine.
On distingua alors le for intérieur (l’Église condamnant les fautes après les confessions et les pénitences) du for extérieur (ce qui touchait à la religion et qui revenait aux tribunaux ecclésiastiques). Dans ce sens, on parlait de lois te coutumes locales, tels des fors du Béarn.
A partir du XVIIIe siècle, le sens écoula : le for extérieur qualifia les institutions de la société ; le for intérieur s’appliqua au jugement de la conscience sur les choses morales (dans le secret de sa pensée) et, par extension, la conscience elle même.