Remi Chapeaublanc | Photographer

My Life

Bref. Je me suis fait arrêter par les flics

Je roulais tranquillement sur cette interminable route de Russie.

Bref.

J’avais repéré ce flic loin sur le bord de la route.
Il me regardais fixement et m’a fait signe de m’arrêter.
Alors je me suis arrêté.

Il m’a dit d’arrêter le moteur, alors j’ai arrêté le moteur.
Il ne souriait pas, alors j’ai arrêté de sourire.

Je lui ai fait une petite blague, il n’a pas rigolé.
Mais il avait pas compris.
Je lui en ai fait une deuxième, il a presque rigolé.
Mais c’est normal, il avait toujours pas compris.

Il m’a parlé en Russe, j’ai pas rigolé.
Oui mais j’avais pas compris.

Un deuxième flic est arrivé, j’ai cru que c’était son supérieur.
Alors j’ai baissé les yeux.
En fait il m’a fait comprendre que j’avais fait un excès de vitesse.
Alors j’ai relevé les yeux.

Ils m’ont amené dans leur voiture pour me montrer les infractions.
C’était pas intéressant.
On est tombé sur une photo du gros cul de Barbara.
Là c’était intéressant !

J’ai vu sur la photo qu’il y avait écris 123 km/h !
Il m’a demandé pourquoi je souriais.
J’ai bafouillé, et puis je lui ai avoué que j’étais très fier d’elle.

Il m’a jeté un regard très sérieux.
J’ai fait mine que ça ne m’avait pas troublé.
Il m’a fait un signe pas très discret pour me dire qu’il voulait de l’argent.
Oui mais j’avais pas compris !

Alors il m’a demandé pourquoi je roulais si vite alors que c’était limité à 90 km/h
Je lui ai expliqué que j’étais pressé d’arrivé jusqu’en Mongolie.
Là il a rigolé !

Il a raconté la blague à son pote et m’a tapé sur l’épaule en faisant signe que je pouvais y aller.

Bref. Je me suis fait arrêté par les flics.

Moral -4 : je me suis fait voler mon appareil photo

J’avais pleins de choses à vous raconter, après 3 nuits plus EPIC les unes que les autres, mais ce matin on m’a volé mon appareil photo.

Ce matin en pliant mes affaires en pleine steppe du Kazakhstan, alors que je commençais à charger la moto, un type est sorti de je ne sais où. Plutôt souriant, bonne mine, il essaye de taper la discute en russe. Ne parlant pas un mot de Russe, j’essaye de lui faire comprendre que je ne pige pas un mot de ce qu’il raconte, ni de ce qu’il essaye de me demander.

Il était souriant et s’obstinait à me parler en Russe, je le trouvais plutôt marrant. Il s’assoie à côté de mes affaires, me demande s’il peut boire dans ma bouteille de Coca, la finie d’une traite et la lance vide par-dessus son épaule. Il essaye mon casque, rigole tout seul et imite le bruit d’une moto, on dirait un enfant. Il ouvre l’un de mes sacs, là non je ne préfère pas alors je lui fais comprendre que ça ne va pas être possible. Il arrête, referme le sac et me regarde finir de charger la moto.

Et puis à un moment, il se lève et s’en va d’une traite. Bien que ce ne soit pas trop dans l’habitude des gens, les au revoir étant plutôt ici de longues procédures, je n’y prête pas plus attention et termine d’attacher mes sangles. J’enfile mes différentes couches de vêtements, met mes gants et… mais où est donc passé mon sac banane ? Je regarde partout et tilte que ça fait bien 10 minutes que le type est parti sans demander son reste.

J’eu beau monté sur une petite colline, crier, je suis en plein milieu des steppes du Kazakhstan, il n’y a plus rien à des centaines de mètres à ronde…

Dans ce sac banane, il y avait mon Sony NEX-5 avec son objectif Voigtlander et ma lampe frontale. Il va être déçu, il y cherchait surement de l’argent.

Moi par contre, c’était l’appareil photo que j’avais spécialement customisé pour ma nouvelle série photo… Ce soir je suis encore sous le « choc » et ne sais pas quoi faire.

Résumé Twitter de la semaine 2011-10-17

  • Un plaisir indescriptible, voir les oiseaux s’envoler devant la moto… #
  • « C’est dans la steppe qu’est la liberté.
    C’est dans la steppe qu’est le bonheur. » Proverbe Mongole. #
  • Merci maman pour ce mail, mais maintenant je pleure, c’est malin tiens… #
  • Ce resto avait l’air fort sympathique, en plus il y a du WiFi. Que demande le peuple (russe) ? #
  • Cette journée sera définitivement placée sous le signe des belles rencontres ! #
  • Ce passage Ukraine/Russie ressemble un peu trop à une course contre la montre, je n’aime pas très très dit donc. #
  • Il est tôt, beaucoup trop. Mais je vais essayer de me faire 560 km dans la journée pour passer demain la frontière Kazakh. Allez on y croit! #
  • Encore une frontière passée, enfin il m’aura fallu deux essais pour celle-ci. #rudeLaRussie #
  • Rude la Russie, rude qu’il disait… #
  • La vérité ? J’ai pas envie de partir de cet endroit, je m’y sens bien. Foutu visa Russe. #
  • Donc.. il faut que j’explique à ce motard que si j’accepte ce « présent », je risque de le transformer en poudre =/ http://t.co/XUueneDx #
  • Pompe à essence remplacée par une pièce de scooter, ça c’est des réparations ! Dès que mes affaires sont sèches je repars pour la Russie o/ #
  • Ce qui devait arriver… arriva… j’en suis à ma 4ème Vodka, ils en sont à leur 8ème. Je vais mourir. #
  • La mission « Sauvetage Ukrainien » est un succès. Je répète, la mission « Sauvetage Ukrainien » est un succès. #
  • Opération sauvetage ukrainien réussi ! La solidarité motarde c’est vraiment un truc de ouf ! (promis on vous explique tout demain ^^) #
  • Pendant ce temps-là en France, @Klaims s’inscrit sur des forums de motards ukrainiens. La routine quoi ^^ #assistancetoutrisque #
  • Mais pas de panique, j’ai trouvé d’où vient le problème et je vais même pouvoir changer la pièce rapidement ^^ La Russie c’est pour bientôt! #
  • On dirait que l’Ukraine fait tout pour que je m’éternise ! Après le moteur, c’est la pompe à essence qui fait des siennes. #
  • L’info utile du jour, la Mongolie fait 1 564 116 km2. La légende dit qu’il n’y a, pour tout le pays, que 180 km de goudron. #
  • Wild Wild East #
  • Le LOL du soir… je vais dormir ici cette nuit : http://t.co/SIZ8Vb1p #
  • OOOHHHH C’est kro mignon ! Les mécanos Polonais de AP-Moto on fait un article sur le blog http://t.co/s86VYmkX (Merci google traduction) #
  • Mon visa Russe expire le 17 octobre… je n’y suis toujours pas rentré. o/ (BE STRONG) #
  • Le mot utile du jour : Himtchistka, qui veux dire Laverie en Ukrainien. #
  • Punaise… j’avais pris une BACHE au fond de mes caisses… pourquoi n’y ais-je pas pensée ? -__- » cc @Graziaanaa http://t.co/evmwGw0a #

Opération Sauvetage Ukrainien – VF

Dernière ligne droite russe pour Rémi ! Si tout se passe bien, il devrait arriver à la frontière entre la Russie et le Kazakhstan d’ici la fin de la journée. Comme notre aventurier-photographe nous l’expliquait dans le post précédent, depuis ses péripéties hôtelières à Karkhiv, il s’est passé plein de choses. Puisque Rémi est sur la route et que le Wi-Fi se fait plus rare, il ne va pas pouvoir vous raconter tout de suite cet épisode épique. Il le fera bientôt hein, mais en attendant, c’est donc moi qui m’y colle, pour la version française !

Tout a commencé mercredi. En début d’après-midi, je reçois un message de Rémi : « Est-ce que tu pourrais me rappeler rapidement stp, j’ai un petit souci ». Après l’opération de Barbara, ce « petit souci » m’inquiète et j’imagine déjà le pire : un rejet de la greffe. J’appelle donc Rémi immédiatement pour en savoir plus. Soulagement, le moteur n’a rien ! En revanche, la moto joue les récalcitrantes. Elle démarre une fois sur deux et cale immédiatement. D’après Rémi, il s’agit d’un problème de pompe à essence. Rien de dramatique, ce type de panne est plutôt courant et la réparation facile à effectuer… … Encore faut-il avoir une pompe à essence de rechange sous la main ! Coincé dans une station service au milieu de nulle part, Rémi risque d’avoir du mal à trouver une pièce neuve…

Pendant que je commence à écumer le net pour trouver des infos sur les garages de la région, notre Mac Gyver réussit à bricoler un dispositif de fortune. Barbara ronronne de nouveau ! Victoire ! Oui mais la nuit commence déjà à tomber et il pleut. Trop dangereux pour terminer son étape du jour. Rémi plante donc son campement au bord de la route et me charge de trouver un garage dans la grande ville la plus proche, Donetsk, pour faire une « vraie » réparation le lendemain. Jusque là, point de sauvetage me direz-vous. La situation n’est pas critique, Barbara roule encore et même si on a vu mieux côté confort, Rémi est installé pour la nuit. Oui mais c’est sans compter sur les motards ukrainiens et leur formidable solidarité !

Petit retour en arrière : pendant que Mister Bricolage trifouille les branchements de sa moto, je compulse Google pour trouver de quoi le dépanner. Bien évidemment, je ne parle pas un mot de russe, ça serait trop facile. Je finis par tomber sur un forum de motards, Motobratva. A grands renforts de Google Trad, je m’inscris et poste un message façon bouteille à la mer pour expliquer la situation du motard frenchie. Je sais qu’il existe une grande solidarité entre bikers mais j’ai peur que la barrière de la langue soit un sacré frein et que mon appel au secours reste sans réponse.

Après cinq minutes d’attente angoissée, surprise ! Une réponse ! Puis une seconde. Puis une troisième. Puis des dizaines de motards ukrainien qui commencent à parler entre eux de la panne de Rémi et de mettre sur pied un plan de sauvetage ! On me donne des numéros de téléphone que je transmets à Rémi, on me demande où il se trouve précisément, quel est le modèle de sa moto… Je fais chauffer Google Trad et poste des réponses en cyrillique en croisant les doigts pour ne pas dire trop de bêtises. C’est là que Rémi me prévient qu’il s’arrête pour la nuit. La situation est sous contrôle, il a des contacts dans le coin, il pourra faire réparer Barbara demain.

Oui mais c’est sans compter sur l’enthousiasme des motards du coin ! Pour eux, hors de question que Rémi passe la nuit dehors ! Ils sont bien décidés à le secourir et quelqu’un est déjà sur la route pour venir le récupérer. Les messages continuent à fuser sur le forum. Où est Rémi exactement ? Il dort déjà et ne répond plus aux SMS. De nuit et sous la pluie, les coordonnées GPS qu’il m’a données ne sont pas d’une grande aide. Les membres de Motobratva me demandent en coeur de l’appeler pour le réveiller. Je m’exécute. Après plusieurs sonneries, j’entends la voix ensommeillée de Rémi qui émerge à l’autre bout du fil : « Gnnmgnkesqui s’passe ? » Je lui explique qu’une équipe est en chemin, qu’il va devoir se réveiller pour de bon, quitter son duvet et packer ses affaires malgré la pluie. « Grmblmgn dormiiiiiir froiiiiiid » « Allez Rémi, il faut se leveeeer ».

Côté motards, les recherches se poursuivent. Je préviens que Rémi va sortir de sa tente et se rapprocher de la route pour être plus facilement repérable. Au bout d’une heure de messages franco-anglo-cyrilliques et d’une dizaine de coups de fils à Rémi, c’est bon ! Les bikers l’ont trouvé ! Ils sont même venus avec un camion pour déplacer Barbara et ramener les deux aventuriers. Une demi-heure plus tard, je reçois un ultime texto qui achève de me soulager : « Opération sauvetage ukrainien réussie, je répète, opération sauvetage ukrainien réussie ! Le colis a même pris une douche et boit de l’alcool bizarre :) ».

Voilà pour l’épisode vu depuis la France. Je ne lis toujours pas le russe mais j’ai pas mal amélioré ma maîtrise des traducteurs en ligne ! D’ailleurs je m’en vais de ce pas traduire ce texte pour nos motards ukrainiens à qui j’ai promis de donner des nouvelles. Et j’en profite pour leur faire passer un petit message : Aliance, Vitaliy, Corsar, Visotnik, Zloy, Vlad, Satrier, Ksusha et tous les autres, encore merci pour votre soutien, votre motivation et votre solidarité ! 

 

Un point (russe) sur la situation

Comme vous aurez pu le remarquer, la fréquence des nouvelles commence à diminuer. Et pour cause, cette traversée expresse de la Russie ressemble plus à une course contre-la-montre qu’au voyage tranquille que j’avais prévu. Je vous avoue que j’ai hâte d’être arrivé au Kazakhstan pour souffler un peu, cette pression des visas ne me plait pas du tout. J’aimerais prendre plus de temps, pour rencontrer les gens et mieux savourer les lieux traversés.

Depuis les dernières nouvelles, il y a eu :

  • un diagnostic compliqué et une dérivation « à la Rémi » de la pompe à essence qui fait des siennes
  • un arrêt en catastrophe dans la campagne, de nuit, sous la pluie
  • une opération « Sauvetage Ukrainien »
  • une rencontre trop courte avec des motards de la région
  • une réparation expresse avec des pièces d’un scooter
  • un échec cuisant à la frontière Russe par manque de baksheesh
  • un passage avec succès le lendemain, sans baksheesh alors que j’étais allé retirer de l’argent pour…
  • une première étape Russe dans le froid piquant et sans carte de la région

J’aimerais bien vous raconter en détails tous ces épisodes, mais je n’aurais pas le temps à moins de me poser 2 jours dans un hôtel avec Wifi. Du coup je me demandais, lesquelles de ces aventures voudriez-vous lire dans les détails ?

Ce matin j’ai enfilé les sous-vêtements thermiques en pure laine, j’espère pouvoir atteindre les 560 km qui m’attendent aujourd’hui, la plus grosse étape tenté pour le moment.

Barbara en Ukraine

 

La dure loi de la route

En Ukraine la hiérarchie est très stricte !

  • les motos doublent les voitures
  • les voitures doublent les camions
  • les camions doublent les LADA
  • les LADA doublent (parfois) les charrettes
LADA

Pourquoi Barbara n’ira pas boire de vodka à Moscou

Initialement, Rémi et Barbara avaient prévu de faire un petit crochet par la capitale russe. Enfin « petit ». Un crochet de 2000 kilomètres tout de même. L’objectif était de découvrir Moscou et de passer faire un petit coucou à Silphi. Oui mais entre temps, notre belle Africa Twin a dû passer sur le billard pour sa greffe de moteur. Résultat, entre la recherche du donneur, l’opération et la convalescence, notre équipe a pris beaucoup de retard sur son planning.

Dans un monde parfait, ça n’aurait eu aucune conséquence. Malheureusement, notre monde est bien plus terre à terre et le visa russe de Rémi expire dans 5 jours. Tic tac tic tac tic tac. Le Kremlin, le théâtre Bolchoï et la vodka moscovite, ça sera pour une autre fois. La traversée de la Russie se fera en version express jusqu’à la frontière avec le Kazakhstan. Ce soir, Rémi dort pour la dernière fois en Ukraine. Demain, cap sur Astrakhan !

Pêle-mêle de la semaine #3

Donc là je viens de me faire kidnapper mon équipement moto ?

Je vous écris en live depuis « HOTEL KHARKOV » sûrement l’hôtel le plus chique de Kharkiv en Ukraine. Vous expliquer comment j’ai atterri dans cet hôtel beaucoup trop luxueux pour mon voyage, serait une tout autre histoire.

En fait pour la faire courte, le voiturier m’avait dit de garer ma moto dans le garage privé de l’hôtel (dont le prix est évidemment en supplément de la chambre). Etant donné que je devais aller manger dans le centre-ville, j’ai monté la plupart des affaires dans ma chambre et j’ai laissé à l’emplacement de la moto : les pneus cross et deux sacs contenant les trépieds du studio photo, le tout accroché ensemble avec ma chaîne. C’est un parking privé et gardé, aucune crainte, j’ai juste fait ça pour « garder » la place. Et puis bon, qui irait voler des pneus de moto ?

Revenu 2h après, plus de pneus, plus de sac et une jolie voiture à la place.

Je vais chercher les mecs de la sécurité, qui ne me parlent qu’en russe et peinent à comprendre ce que je leur explique. Soit ils se foutent de ma gueule, soit c’est un coup monté, soit je ne sais pas. Ils ont beau faire minent de chercher dans les recoins avec leurs une lampe torche, je crois que je vois très bien là où ils veulent en venir. Ils me baladent partout et disent qu’il faut regarder les caméras de sécurité pour comprendre ce qui c’est passé. Je suis donc seul, avec deux gorilles russes à côté de moi, dont l’un avec une grosse Maglite dans la main droite.

J’ai déjà payé assez cher cette chambre comme ça, il est hors de question que je passe par le baksheesh retrouver mes roues… et pourtant, là, je ne vois pas d’autre solution. Je vais voir l’accueil de l’hôtel, explique le problème, et première proposition : « Vous voulez prévenir la Police ? » . Non non, merci, la police ici c’est pire que les services de sécurité. Du coup je décide de coller l’un des gorilles au basques, sans me dégonfler, pour lui montrer que je resterais là à le faire chier tant qu’il n’aura pas retrouvé mes roues. Ce manège a duré environ 1h.

Jusqu’à ce qu’il m’emmène de lui-même revoir la fille de l’accueil pour servir d’interprète. Elle me dit qu’ils ont besoin de temps pour chercher, que je peux retourner dans ma chambre, qu’ils m’appelleront lorsqu’ils auront retrouvé mes affaires. Sincèrement, je ne sais plus quoi faire. Je fais ce que l’hôtesse me dit, elle a l’air plutôt honnête et aussi désemparée que moi.

Cela fait maintenant 20 minutes que je suis dans la chambre à tourner en rond. Que faire ? Pour moi il n’y a que peu de doute, c’est un coup monté pour récupérer du baksheesh.

ÉPILOGUE et fin mot de l’histoire

L’accueil fini par m’appeler, environ 1h après que je sois remonté. Ils ont retrouvé mes affaires et me proposent de les mettre dans une safe-room. Hors de question tant que je n’ai pas checké que tout était là ! Du coup j’insiste et descend pour voir les mecs de la sécurité… qui finalement me conduisent au parking. Un deuxième mec arrive, avec des clefs, ouvre le coffre de la voiture d’à côté et sors mes pneus. Je n’en crois pas mes yeux et ne comprend rien à cette histoire. Du coup j’ai refusé poliment la safe-room, j’ai attaché les deux pneus à ma moto avec la chaîne et je suis remonté dans ma chambre avec les trépieds photo. Je ne résoudrais surement jamais l’énigme de cette histoire, mais vivement que je passe en Russie !

Barbara à la plage

Lors de mon retour à Katowice, pour aller auprès du chevet de Barbara, c’est avec le taxi-man que j’ai sympathisé. Je lui raconte mon périple et les problèmes de la moto, lorsqu’il me dit avec un grand sourire « Tu as déjà conduit dans du sable ? ». Heu non, pourquoi ? Et bien parce que le monsieur en question est fan de moto-cross et m’a proposé de venir m’entraîner sur des terrains sablonneux, lorsque Barbara sera de nouveau sur pied. Un bon moyen de faire un test moteur, avant de repartir sur les routes ?

Aller, on enfile son casque, on se met debout sur les cales pied et on suit le professeur !

Comme vous avez pu le voir Barbara, l’Africa-Twin de 250kg, ressemble à une baleine à côté sa crevette à 2 temps… mais il va bien falloir que la baleine en question passe partout, même dans du sable !

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