Remi Chapeaublanc | Photographer

Imaginez-vous durant la nuit, toutes les 20 minutes, vous lever avec peine (votre corps n’oubliant pas si vite ce que vous lui avez fait subir la veille), pour aller à la lueur de votre frontale vous soulager que d’une eau à peine coloré. Lavement d’estomac POWA ! Ça me rappelle quelques souvenirs d’Afrique, la douleur en moins cette fois-ci. Lorsque j’étais en trek au Mali, j’ai cru que j’étais en train d’accoucher tellement les contractions de mon ventre me faisaient mal. Le jour d’après, je buvais 1 litre d’eau minérale pour ressortir 20 minutes plus tard… 1 litre d’eau minérale. Et moi qui espérait l’attraper à Katmandou, cette turista. Jusque là dans tous mes voyages en zones “non-occidentalisées” j’ai choppé cette saloperie dans les premières semaines, une sorte de check-point obligatoire, le temps que mon corps dise coucou aux bactéries locales. J’ai passé la mâtinée amorphe, sur une chaise longue, à ne rien pouvoir avaler. Mon prof de kayak me poussant à bouger, on est parti faire une petite marche dans la montagne. [caption id="" align="alignnone" width="618" caption="jolie rencontre dans la montagne"]jolie rencontre dans la montagne[/caption] [caption id="" align="aligncenter" width="412" caption="jolie rencontre dans la montagne-2"]jolie rencontre dans la montagne-2[/caption] Pas si mauvaise idée, j’y ai fait de belles rencontres et ça m’a remis sur pied. A tel point que j’ai accepté une remise à l’eau, toute douce, juste pour ne pas perdre le mouvement des pagaies.
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