Méa-culpa pour les porteurs
Dans un billet précédent, je disais que les hommes ne travaillent pas beaucoup, comparé aux femmes. Certes, je maintiens cette impression, sauf que…
Comme dans la plupart des populations, beaucoup de métiers réservés à un sexe. Et bien c’est le cas pour les porteurs, qui font un métier d’une rare bravoure. Ils sont de plus (en général) très mal équipés.
Ici, beaucoup de villages ne sont joignables que par des sentiers, aucun véhicule ne peut y monter. Tout y est alors acheminé à dos de porteurs, que ce soit la nourriture, des meubles ou même les matériaux de construction.
Attention, les sherpas ou Sherpas ne sont pas des porteurs. Porteur est un métier.
- Les Sherpas sont une ethnie népalaise vivants dans les montagnes de l’Himalaya
- Le sherpa dans une équipe de treck, est le second du guide, son assistant.
Aujourd’hui, des chemins, des escaliers à n’en plus finir et beaucoup de rencontres pour m’indiquer ma route. Et puis d’un coup, en début d’après midi, la brume est arrivée. Je comptais continuer ma route, mais le tonnerre grondant déjà, j’ai préféré m’arrêter dans un petit abri de montagne, pour y passer la nuit.
Je vous écris depuis ce petit abri, après avoir vécu un échec cuisant, dont je peine à me remettre. Je n’ai pas réussi à allumer mon feu… Je crois que c’est la première fois que je n’arrive pas, après 2h de tentatives, à allumer un feu. J’ai utilisé mon briquet au magnésium, un briquet à essence, et même par désespoir, les pages “Tibet” du guide du routard (que tous les tibétains et routards me pardonnent).
Heureusement que j’ai un très bon duvet de montagne, car je sens que je vais cailler cette nuit… =/
1 commentaire
HA c’est formidable ça. Pour taper une note ya du monde mais dès qu’il s’agit de revenir aux basiques et de faire un feu ya plus personne hein ! :)