barbara
Merci merci merci !
Comme vous avez pu le constater, Barbara n’est pas au mieux de sa forme en ce moment. Mais je vous rassure, si techniquement ça coince un peu, le moral est toujours là ! D’ailleurs, si Rémi garde le sourire, c’est aussi grâce à vous et à vos messages de soutien.
Notre photographe-aventurier a été très touché par toutes vos propositions d’aide financière. Oui mais il y a un petit détail qu’il est important de préciser aujourd’hui : ce voyage est 100% auto-financé. En partant, Rémi savait que ça ne serait pas forcément facile tous les jours et justement, ça fait partie du jeu. Avoir des problèmes mécaniques quand on part à moto, évidemment, on s’en passerait. Mais réussir à se débrouiller façon Mac Gyver au milieu de l’Europe de l’Est, c’est aussi ça l’esprit du projet.
Tout ça pour dire qu’organiser un Barbarathon, c’est vraiment adorable et on ne vous remerciera jamais assez pour ça. Mais si vous voulez vraiment donner un coup de pouce au projet, la meilleure chose à faire reste d’en parler autour de vous ! Cela nous aidera à trouver des diffuseurs, ainsi qu’à organiser une expo une fois Rémi rentré en France. Comme ça vous aurez même l’occasion de lui acheter un cliché et l’exposer au dessus de votre cheminée !
On vous promet que même s’il doit troquer sa moto contre un tricycle, Rémi ira jusque là-bas et reviendra avec de belles photos.
(d’ailleurs s’il y va vraiment en tricycle, l’année prochaine on l’envoie faire Koh Lanta ^^)
En plein dans les galères, jour 2
Pour faire suite aux précédents épisodes de Barbaras’s galères, voici ce qui est arrivé le lendemain.
Barbara’s galères E04S01, Le mystère de l’huile disparue.
Ce matin je décide de me lever tôt, pour aller checker la moto rapidement et prendre une décision sur la suite des opérations.
Ouf, l’auberge de jeunesse a un accès Wifi… Et merde, j’y ai bien passé deux heures. Par mail, chacun y va de ses hypothèses pour comprendre le mystère de l’huile disparue. Un joint de moteur qui aura cédé ? Une fuite qui serait passée inaperçu ? Le garage qui m’a fait la vidange avant de partir qui aurait oublié d’en remettre ? Pourquoi le voyant d’huile ne c’est pas allumé ? Comment un défaut pareil aurait-il pu échapper au contrôle Honda qui a été fait avant de partir ? Ce mystère reste entier et n’a toujours pas été élucidé.
D’ailleurs, juste après avoir répondu aux emails, je suis directement allé voir la moto. Vérifier qu’il n’y ait pas de tâche dessous et regarder ce qui était devenu du litre d’huile rajouté en urgence hier soir. Soulagement et grosses réinterrogations… aucune trace d’huile et le niveau n’avait pas bougé depuis hier soir.
Je décharge donc complètement la moto et décide d’aller au centre Honda de Katowice, déniché par Clémence. Me voici donc sur la route, tout doucement comme hier soir, en essayant de trouver le régime moteur qui réduira au maximum les bruits et les vibrations.
Barbara’s galères E05S01, Le dédale de Katowice.
Ayant bien inspecté les plans avant de partir, j’arrive sans trop de problèmes à trouver ma route jusqu’au centre Honda. Mais à mi-chemin, voici le moteur qui boude et ne veut plus tourner. Petite frayeur qui ne durera pas longtemps. Je force un peu sur le démarreur et me voici reparti, avec quelques goûtes de sueurs supplémentaires sur le front.
Arrivé au garage Honda… qui n’a pas trop la tête d’un garage. Mais bon l’adresse et le nom sont bons, je me gare et entre. Une jolie polonaise m’accueille avec un grand sourire, qui s’efface vite lorsqu’elle comprend que nous n’avons aucune langue en commun. Elle me fait tout de même comprendre qu’ils ne sont pas un garage, mais juste un concessionnaire et qu’ils ne font aucune réparation. PHOOOQUE !
Je ne perds pas espoir, sort mon super téléphone-GPS-qui-me-coute-super-cher, pour aller au garage moto le plus proche… à l’autre bout de la ville. Je lance la navigation GPS, de toute façon au point où j’en suis je ne suis plus à 30 euros prêts. Et c’est reparti pour un tour à traverser la ville à la vitesse complètement dingue de 20 km/h.
Le cerveau en mode « prières », je suis scrupuleusement les indications du GPS sans me poser trop de questions. « Sortir à 350m à droite » j’exécute… OH WAIT ! Ce n’est pas une bretelle d’entrée d’autoroute que je viens de prendre ? Pourquoi ai-je la mauvaise sensation que la route où je devrais être est celle qui est pile poil EN DESSOUS de moi ?
Et me voici reparti involontairement sur l’A4… en direction de Cracovie. Chouette :(
Barbara’s galères E06S01, La sortie maudite de l’autoroute A4.
Pas de panique, malgré que mon GPS me propose de faire un demi-tour en pleine autoroute, je décide de continuer jusqu’à la première sortie. 7 km plus loin je la vois arriver, je souris, le moteur bloque et j’arrête de sourire. Démarreur, rien à faire. Je pousse, la roue ne tourne plus. Un coup de kick… à oui c’est vrai je n’ai pas de kick.
Résultat, je me mets au point mort et commence à pousser pour mettre la moto sur le côté. Et bien, 220 kilos à pousser sur 500 mètres de cote, ce n’est pas ce que j’ai connu de plus simple. Un type fini par s’arrêter et sans poser de question se place derrière la moto pour m’aider à finir de la mettre hors de la route. Il ne parle pas non plus anglais et me souhaite bonne chance avec une tape dans le dos. Merci mec.
Clémence s’occupe de contacter mon assurance, c’est l’assistance qui prendra la relève. On notera tout de même que le contact polonais (qui parle parfaitement français) aura mis environ 2h30 et 4 coups de fil pour réussir à me localiser malgré mes explications en plus des dernières positions GPS…
L’attente fut longue, très longue, mais lorsque ce stéréotype du dépanneur polonais (une armoire à glace, quasi blond, la coupe mulet et des biceps gros comme mes cuisses) j’eu tout d’un coup envie de le serrer très fort dans mes bras. Je n’aurais pas pu, mes bras sont trop courts. Il était tout de même marrant ce type, car même après avoir compris que je ne parlais pas un mot de sa langue, il continuait à me tchatcher en polonais avec le sourire.
Après avoir déposé la moto dans un garage, un taxi est passé me chercher et prendre mes affaires au « Jopi Hostel » . Le taxi-men n’a pas fait le malin lorsqu’il m’a vu sortir avec ce sac à dos plus grand que moi, mes deux caisses de moto, la sacoche de réservoir et les pneus rallys…
Le voyage Katowice – Cracovie en taxi fut d’une tristesse incroyable, heureusement que Nicolas m’attendait à l’arrivée. Parler moto, photo et bio-informatique (en français s’il vous plait) associé à un accueil royal, me fut le plus grand bien.
Barbara se fait refaire une beauté… par Veuch !
Après avoir pris du poids, voici que la dame se fait faire une manucure… mais pas par n’importe qui !
Musique « Six » de Ratatat, filmé avec un Sony A77.
Cette oeuvre unique est signée Veuch, et nous accompagnera tout au long du voyage. Merci mec, ça fait vraiment plaisir.
Les aventures de Barbara
Je vous présente Barbara, une japonaise tout juste majeure, 18 ans à peine et 90 000 km au compteur.
Bien en chaire, elle a déjà de sacrées formes ! Surtout avec ses jolies fesses et ses 220 kilos à vide.
Réputée pour n’avoir peur de rien, elle passe littéralement partout (vainqueur 4 ans de suite du Paris-Dakar).
J’espère qu’on va bien s’entendre, car on devra rester inséparable pendant 4 à 6 mois, pour environs 16 000 km. Mais vous savez bien, comme je suis un peu jaloux, je lui ai installée un collier GPS pour la retrouver (et même lui couper le moteur à distance) quoi qu’il lui arrive.
Le blog pour suivre l’aventure mongole arrive très prochainement, vous aurez droit à des photos, des récits, une carte mise à jour en temps réel et peut-être même des vidéos !
Comme pour mon aventure au Népal, je vais vous mettre à contribution ! Commencez dès maintenant à lister vos meilleurs livres et lectures à ne pas manquer dans une vie, je vais en avoir besoin…
D’ailleurs, je compte faire aussi un « pot de départ » dans un bar parisien (à déterminer) le vendredi 16 septembre, juste avant le départ. Si vous êtes dans le coin… réservez votre soirée !