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Partenaires : Sony décide de tester son A77 en Mongolie
Mes collaborations avec Sony ne sont maintenant plus un secret pour personne. Et pour la troisième reprise, il m’a été confié un modèle de pré-série afin d’aller le tester en conditions réelles.
Le Sony A77 sortira dans peu de temps sur le marché. C’est un appareil photo destiné aux experts et semi-pros, particulièrement taillé pour le reportage photo & vidéo.
Sony France m’a donc équipé avec tout le matériel dont j’avais besoin :
- un boitier A77 de pré-série
- un objectif 70-200mm f/2.8 G
- un ordinateur portable VAIO Z pour pouvoir faire du montage vidéo en live
- ainsi qu’un petit stock de batteries…
De mon côté, j’ai complété ma garde robe avec :
- mon NEX-5 équipé d’un Voigtlander 15mm f/4.5
- mes objectifs Zeiss 16-35mm f/2.8 et 50mm f/1.4
- ainsi qu’un boitier argentique et 40 pellicules… n’oublions pas les petits plaisirs de la vie !
Merci à toute l’équipe de Sony France, et plus particulièrement à Edouard le responsable de la gamme Alpha.
Petit week-end à la campagne et test du matériel
Je profite d’un week-end chez ma deuxième famille, pour tester mon matériel.
Mon sac n’est pas entièrement remplis, mais presque (il ne manque que les affaires de toilette, la trousse de premiers secours et du petit matériel). Il fait 15Kg et est super confortable une fois en place. Par contre, j’ai encore du mal à le mettre sur moi sans me casser le dos.
Ensuite, c’était le test de montage de la tente. Car comme disait le vendeur :
Une tente c’est comme des chaussures, ça se test avant de partir.
S’il y a un problème, il vaut mieux le savoir avant la première nuit.
Tests concluants, je suis pour le moment ravis du matériel que j’ai acheté.
Agréable surprise, j’arrive à manipuler mon appareil photo avec les gants de montage. o/
Matos : Le(s) couteau(x)
Les couteaux sont – je l’avoue – une passion depuis bien longtemps.
Partir en voyage sans couteau, c’est comme sortir dans la rue sans culotte… c’est super excitant, mais je le fais jamais – question de principe.
Qu’on soit bien d’accord, il était inconcevable que je parte sans mon Leatherman Wave. Il ne quitte de toute façon jamais mon sac photo, c’est tout simplement mon outil multifonction préféré.
Par contre, il n’est pas exempt de défauts, comme sont poids, son ergonomie pas top et surtout le fait qu’il n’est pas pratique à sortir en cas d’urgence.
Il me fallait donc un deuxième couteau, léger, solide, avec une bonne prise en main et surtout qu’on puisse l’ouvrir et le fermer d’une seule main, de manière ambidextre.
Le vendeur me présente son coup de cœur personnel : le Delica C11BK de Spyderco. Coup de cœur immédiat à mon tour. Mis à part son design dont je ne suis pas vraiment fan, c’est le couteau parfait : qualité de lame impressionnante, tiens parfaitement en main, je peux même l’ouvrir et le fermer avec mes gants de montagne… pour dire ! Pour couronner le tout il ne fait que 70g.
Matos : La tente
Contrairement au reste de mon matériel, c’est un des éléments que j’ai choisi le plus rapidement.
Je savais parfaitement ce que je voulais, j’ai trouvé le produit (presque) parfait : la Falcon X1.
En fait, ça peut paraitre con, mais j’espère ne pas avoir besoin de m’en servir. Le but de ce voyage est de s’intégrer à la population et donc essayer tant que possible de dormir chez l’habitant. Mais pas folle la guêpe, je sais qu’il y a des risques pour que certaines nuits je me retrouve sans rien !
Il me fallait donc une tente d’appoint, qui sait se faire discrète tant par la taille que par le poids, quitte à rogner sur la solidité et le confort.
Et j’ai trouvé la Falcon X1 produite par Coleman. Elle est ultra compacte et ne pèse que 900g – par contre tu n’as pas intérêt à être claustrophobe… (mon tapis de sol ne rentre même pas dedans, tant pis pour lui)
Matos : Le trepied
Ne nous en cachons pas, tous ceux qui me connaissent savent que je porte une attention toute particulière au choix de mon matériel.
Pour la préparation de ce voyage, je crois que j’ai atteint des sommets… à en exaspérer ma famille !
Ceci dit ils n’ont pas tort, avec un peu de recul je crois que je me fais peur tout seul (je regardais encore, quelques heures avant le soir de Noël, des comparatifs de trépied… >_< ).
Il ne me reste plus qu’à assumer maintenant. Mais si je prends tant d’attention à cette tâche, c’est surtout pour pouvoir oublier mon matériel une fois sur place (non, vous avez mal compris, je n’ai pas l’intention de laisse mon matos au Népal…) et qu’il ne devienne pas handicapant ou inadapté.
J’ai donc décidé de publier une nouvelle catégorie, expliquant point par point, pourquoi j’avais choisi tel ou tel pièce. Partager cette « geekerie » pourra peut-être servir à d’autres.
Aujourd’hui, c’est TREPIED ! (c’est l’ami Ruben qui m’a convaincu d’en prendre finalement un)
Avant de choisir un modèle, c’est le choix de la marque qui a été déterminant. N’ayant pas d’aprioris, je suis allé sur les sites de toutes les marques de trépied que je connaissais (Manfrotto, Gitzo, Benro, etc.) et il c’est avéré assez clair que Gitzo offrait les meilleurs rapports légèreté/poids-supporté.
(le prix va avec, on en convient T_T )
Ensuite, mes critères étaient : supporte au moins 8kg, ne pèse pas plus d’1,5kg tout compris, prend un minimum de place rangé, finitions impeccables, rotule facilement manipulable.
Au début, je lorgnais méchamment sur la gamme « Traveler » et notamment le modèle GT1541T aux performances hallucinantes (8kg supportés pour 0,97kg !!!). Mais la finesse des jambes me fessait peur, et 8kg supporté c’est un poil risqué pour le Hasselblad équipé du 40mm (surtout lors d’une pause longue, avec une nuit très venteuse comme on connait en montagne).
Je me suis donc porté sur la gamme au-dessus, un peu plus lourde mais bien plus costaud : le GT2541 (12kg supportés pour 1,36kg). Finalement, avec une soliditée et une assise comme ça, je pourrais sans problème m’en servir en studio.
Et puis pour la rotule, mare des formes classiques que je ne trouve pas pratique. Génial, Gitzo offre aussi des rotules de bonne facture et plus « simples ». Je me suis donc orienté vers la GH1781QR (dont je trouve en plus le design détonnant). Le modèle au-dessus aurait été plus sécurisant, mais elle double son poids. =/
Les petits matheux que vous êtes, ont tout de suite remarqués que j’avais dépassé mon critère de poids avec mes 1,71 kg… bien vu… Et merde…
Je vais retirer la colonne centrale du coup, pas besoin, comme ça je vais gagner au moins 100 grammes !
Hasselblad Tunning
Comme je le disais dans le précédent billet, je me suis décidé sur quels appareils photos emmener avec moi. Voici le premier : un Hasselbald 501CM légèrement modifié, équipé d’un objectif Zeiss 40mm f/4, d’un viseur poitrine et de deux dos 6*6.
Je me tâte encore sur le 120 Makro f/4, et le 80 f/2.8 qui ne prend pas trop de place.
Pour ceux qui auront remarqué, j’ai changé la manivelle de réarmement, pour la remplacer par une cellule de mesure. Et oui, ces gros bousins étant 100% mécaniques, ne sont pas équipés de mesure de lumière. Cette cellule n’est pas compatibles avec les 501 et 503, mais après quelques coups de lime et un tour de pince… elle n’a pas bronché.
Protection contre les rayons-X pour des péliculles 3200 ISO
Chers lecteurs, Googleurs et RSSeurs
J’ai besoin de votre aide !
Après m’être enfin décidé sur les appareils photos que j’emporte pour ce périple, me voilà confronté à un nouveau problème : Comment protéger mes pellicules 3200 ISO des rayons X, lors des contrôles d’aéroports ?
J’ai bien trouvé des sacs de protections, mais jamais garantis pour plus de 1600 ISO. (sachant que je ne veux prendre aucun risque de voiler mes photos)
Les anciennes caisses POSSO me semblent bien, mais où en trouver maintenant en grand nombre ? Où trouver les spécifications techniques ?
J’ai aussi pensé à mettre 2 sacs l’un dans l’autre, mais comment être sûr que ça protège suffisamment ? Vais-je passer pour un mec qui cache quelque chose ?
Je suis preneur de tous vos conseils, trouvailles, idées ou suggestions !
La joie des assurances
– Oui oui, votre matériel est assuré dans les cas suivants : Gel, Foudre, Tempête, Grêle, Poids de la neige sur toiture, Ouragan, Cyclone, Éboulement, Raz de marée, Éruption volcanique, Actes de terrorisme, Mouvement populaire…
(je l’interrompt)
– Mais… si je me le fais voler alors qu’il est dans la soute de l’avion, comme ça m’est arrivé au Burkina Faso, il est bien garanti ?
– Non
– Et donc pour le Népal, c’est bon ?
– Oui, c’est un contrat international… Quoi-que, attendez que je regarde s’il n’y a pas des restrictions sur ce pays.
(elle cherche sur son ordinateur)
– Ah non, en fait il y a des clauses de non garantie. Par exemple pour l’explosion par de la dynamite.
(je réfléchis les yeux au plafond)
– Donc c’est bon pour la nitroglycérine ?
Liste de course
Cher vieux campeur, cette année à noël il me faudrait :
- Un duvet -15°C (pas encore décidé, mais je lorgne sur le TUNDRA)
- Un couteau Leatherman c33Lx
- Une lampe Maglite LCL3
- Une lampe frontale TIKKA XP 2
- Un briquet au magnésium
- Une serviette en micro fibres
- Une cordelette de 20m
(on sait jamais pourquoi on en prend, mais ça sert quand même à chaque fois) - Des chaussures de Treck, étanches, légères et adhérentes
(le choix se fera surement en essayant, mais Zephir me fait de l’œil) - Des gants fin en soie, pour manipuler l’appareil photo
- Trousse de premier soins avec couverture de survie
- Des gants résistants (et chaud ?)
- THE sous-vêtement qui te fait passer pour le pote de Spiderman.
- La doudoune TRIPLE ZERO pour ne pas mourir ?
- Une veste de montagne en GoreTex.
- Et pour finir, un sac (en plus de mon sac à dos Dakine) pour mettre tout ça dedans.
J’ai rien oublié Monsieur ?
PS : tu veux que j’agrandisse ma cheminée ou tu penses que ça va rentrer ?