Un voyage solitaire à travers l’Europe et l’Asie a mené Rémi Chapeaublanc en Mongolie. La découverte de ce pays, où l’Homme n’a pas encore profané la Nature, a nourri sa réflexion pour créer la série photographique Gods & Beasts.ate the photographic series Gods and Beasts.

Dans ces contrées, les hommes et les animaux dépendent de liens ancestraux qui sont à la fois sacrés et nécessaires. C’est une relation archaïque et viscérale dans laquelle des jeux de domination équivoques sont remis en question. Qui sont les dieux, et qui sont les bêtes ? Ou plutôt pour qui sont-ils les Dieux et pour qui sont-ils les Bêtes ?

Gods & Beasts se compose de portraits bruts. Bien qu’il existe une hiérarchie ambiguë entre les hommes et les animaux, cette série – créée hors studio, dans l’environnement d’origine – transcende cet ordre culturel. Ce travail de mise en lumière de ces relations – de manière presque cérémonielle – place ces Dieux et ces Bêtes pour une fois sur un pied d’égalité. Le spectateur est ainsi laissé seul juge de la frontière entre l’animal et le divin.

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