« Je est un autre » Proposition qui forme un paradoxe : le pronom qui désigne celui qui parle, celui que nous croyons le mieux connaître serait, à en croire Rimbaud, un autre. En quel sens l’entendre ? Est il un autre que celui qu’il croit être, un autre que celui que l’on croit connaître ? Ou alors devient il un autre à chaque instant ? Peu importe. Le sujet n’est jamais, selon Rimbaud, identique à lui-même. Il n’existe que dans le mouvement qui le fait différer de soi : il se transforme constamment.
Je est un autre
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2 commentaires
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J’aime beaucoup la seconde et la troisième, les version Dark Crapo ont vraiment la classe.
Je crois que Rimbaud se faisait cette réflexion à l’occasion d’une démarche de création. Proust, et d’autres, insistent sur le fait que le créateur devient "autre chose".
En quel sens entendre cette proposition ? Quand nous disons : "je me…etc" je est-il le même que me ? Le me semble être celui que nous croyons connaître comme vous dites. Mais qui est le connaisseur ? Si le connaisseur était le connu, cette proposition existerait-elle encore ?
J’essaie de remonter à l’origine du je dans le blog indiqué ci-dessus.